LACAN QUOTIDIEN. Le programme melancolique du djihadisme, par Franck Rollier
L’acte suicide du terroriste, calculé pour commettre un meurtre, se présente comme un Janus. D’un côté, le suicide donne à l’acte une tonalité mélancolique, que semblent corroborer les auto-accusations dont témoignent certains candidats au djihad. Sur son autre face, le « frère », bien loin d’éprouver un affect de tristesse, manifeste une élation et un…