394 – 2011/2012 VERS TEL AVIV 36 – Réflexions 15 / TOWARDS TEL AVIV 36 – Reflections 15

« Le noeud du sinthome et de l’inconscient, maintenu par le corps » J.Lacan, Le Sinthome, p. 139

Vincent Dachy* Le symptôme: un choc; celui du langage sur le vivant: le corps.Le corps qui fait lieu des jouissances – y compris celle dite « hors-corps » puisque celle-ci se définit de ce qu’il y ait du corps.Donc symptôme comme terrain de rencontre du langage et du corps dès lors pulsionnel. Mais quoi? est-ce lalangue, une langue ou l’élucubration en quoi consiste le langage? Élucubration non pas de savoir sur la langue mais de savoir sur la jouissance, bref élucubration fantasmatique, fantasme. Et nous voici freudien: le symptôme résultat du choc entre le pusionnel et le fantasmatique, entre le « se-faire » et le « se-croire ». Résultante? On vérifiera ceci aussi bien sur le « Graphe du Désir ».Le sinthome en témoigne: cicatrice ou plutôt circatrice. Du symptôme au sinthome, on « circatrise ». Littoral, c’est-à-dire lieu, territoire à la fois stable et mouvant.Permanent ou immanent?Ne faudrait-il pas dire quelque chose du choc lui-même? Événement, évidemment. Que serait un symptôme en mathématique? Ce qui mérite de s’appeler un problème.Et en musique? Y a-t-il des symptômes en musique? From compromise to composition.The symptom happens as a compromised satisfaction of the drive « masked », ciphered through the detours by « reality », the straits of the fantasy. A Bildung as Freud said. A compromise between the « incarnation of the holey signifier » by the drive and the sustainment of (the belief of) the subjective reality of the unconscious (our hypothesis).Let us consider the symptom with the drive and the fantasy. Let us « think three », the three together. This compromise when « sifted » by an psychoanalysis (amongst other possible « writing setups ») opens the possibility of a composition – that of a sinthome.
*membre NLS – London Society