Xe Congrès de la NLS Lire un symptôme
Tel Aviv, 16 & 17 juin 2012
Tel Aviv, 16 & 17 juin 2012
Dans ce numéro d’AMP NEWS vous trouverez des textes d’Anne Lysy, de Claudia Iddan, de Gil Caroz et de Pierre Naveau. Il s’agit de leurs travaux présentés à Tel Aviv en Juin dernier lors du Xe Congrès de la NLS, la plus jeune des Écoles de l’AMP, comme le rappelle son vice-président, Yves Vanderveken, en introduction.
À l’intersection des langues, des nationalités, des histoires, des écritures, ils se sont laissés guidé par un ordre du jour commun: Lire un symptôme.
Mauricio Tarrab
Introduction
Yves Vanderveken
Yves Vanderveken
Les 16 et 15 juin 2012 s’est tenu, à Tel Aviv, le Xè Congrès de la NLS – la plus jeune des écoles, mais combien vive, de l’AMP.
C’est Jacques-Alain Miller qui lui a donné son titre, Lire un symptôme. Il l’a fait à partir d’une élaboration précise et au plus près du point d’avancée de son cours de l’année 2011-2012, L’un tout seul, dans sa lecture du tout dernier enseignement de Lacan. En tirant les points de conséquences, pour la pratique même, du point de renversement de la doctrine que JAM y lit, particulièrement au niveau de l’interprétation et de la question de la fin de l’analyse.
Ouverture
Viser le réel du symptôme
Anne Lysy
Viser le réel du symptôme
Anne Lysy
Le moment est venu d’ouvrir ce Xe Congrès de la NLS. J’ai le plaisir et l’honneur de souhaiter à tous la bienvenue : à ceux qui ont fait parfois un long voyage pour être parmi nous ; à ceux qui vont peut-être pour la première fois découvrir la communauté de travail internationale et bigarrée qu’est notre Ecole ; à nos collègues israéliens qui sont cette année les hôtes du congrès ; ils ont tout fait pour rendre cette rencontre possible et agréable, leur accueil chaleureux nous met à l’aise et sera propice à nos échanges.
Lire un Un/heimlich
Claudia Iddan
Claudia Iddan
Lire un symptôme est une opération qui signale l’être de jouissance du parlêtre, opération qui porte sur l’Un du parlêtre, c’est-à-dire sur un mode de jouissance qui a été déterminé par l’inconscient lors de la rencontre primordiale corps-inconscient.
Des artistes réussissent en général à formuler, poétiquement, des points qui concernent l’intimité du parlêtre.
Lire, au-delà de l’identification
Gil Caroz
Gil Caroz
Je propose : la lettre singularise, la parole collectivise. L’idée s’extrait du dernier cours de Jacques-Alain Miller, L’Être et l’Un. La lettre participe à l’Un-tout-seul de l’existence qui s’exclue de l’être, alors que la parole est du registre du sens, autrement-dit, elle a comme unité de base un collectif de deux signifiants, S1 et S2. Cette tension, recouvre deux niveaux de l’écriture : la lettre qui vient s’inscrire sur le corps pour produire dans cette rencontre traumatique et hors-sens une jouissance non négativable et l’écriture de la parole, qui demeure au niveau du sens, du fantasme et des identifications.
Quand un événement de corps se produit
Pierre Naveau
Pierre Naveau
Lire un symptôme – tel est le titre que Jacques-Alain Miller a proposé. Ce titre implique-t-il qu’un symptôme soit quelque chose qui s’écrive ? Il est arrivé à Lacan d’écrire le symptôme sous la forme d’une fonction : f(x), a-t-il écrit au tableau le 21 janvier 1975. Lacan a précisé, à cette occasion, que la variable x est – je le cite – « ce qui, de l’inconscient, est susceptible de s’écrire d’une lettre ». Lacan a ajouté que cette écriture est – je le cite à nouveau – « ce que le symptôme opère sauvagement ».