Association de la Cause Freudienne Est
Samedi 17 Novembre 2012
de 14h30 à 17h30
MJC Lillebonne, 14 rue du Cheval blanc à Nancy
Argument
« Se servir de ce qui se serre et ne peut pas se dire ».
Une expérience analytique menée à son terme débouche logiquement sur un indicible, un innommable de la jouissance. Cette jouissance échappant à toute nomination, J. Lacan, dans son séminaire Encore, en faisait exclusivement l’affaire de la femme (ou du mystique), en tant que cette jouissance, dont elle ne dit rien, elle l’éprouve. Ainsi, la jouissance féminine se démarque de la jouissance phallique, qui elle au contraire se compte, se circonscrit… Pourtant, à partir de la lecture que Jacques-Alain Miller fait du dernier enseignement de J. Lacan, cette part « opaque » de la jouissance féminine relevant de la jouissance Une, concernerait également le sujet masculin, à condition bien-sûr qu’il ne soit pas Tout homme ! A partir de mon expérience de la passe, m’appuyant sur ce qui a pu se cerner au bout d’un long parcours analytique, je tenterai de démontrer comment le parlêtre, finalement dégagé des apories propres au fantasme, a pu faire un usage créatif de sa part de jouissance singulièrement féminine.
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