Les Études freudiennes : Freud, Lacan, Les femmes ECF, 1 Rue Huysmans, Paris 6 Jeudi 12 avril, 21H15 Hystérie, féminité Enseignement animé par Marie-Hélène Roch, Avec Dalila Arpin, Marie-Hélène Blancard, Fabian Fajnwaks, Luc Garcia, en cartel Michèle Miech : Le phallus dans les formations de l’inconscient Signification et direction de la cure
Nous repartirons de l’hallucination du serpent dans la cure d’Anna O., telle que Lacan en parle dans « Sur la théorie du symbolisme d’Ernest Jones », pour illustrer l’opérativité du concept dans la clinique analytique. Dans ce texte, Lacan, évoquant la «valeur de connaissance des symboles » souligne que, « considérable quant à la praxis, [elle] est nulle quant au réel ». La signification du phallus pointe l’absence d’un répondant dans le réel. Il sera question du destin de cette absence, cruciale pour chaque sujet, quand il s’agit de savoir s’orienter dans la vie sexuelle. Nous nous appuierons sur les données de la clinique.
Marie-Hélène Blancard : L’hystérie comme passion de l’être
Lacan considère l’hystérique comme une figure de la jouissance. Selon lui, elle incarne toutes les impasses auxquelles se heurte une femme dans son rapport au partenaire. Ainsi, elle est une logicienne dont le discours est orienté par le réel de l’expérience. Son refus du corps se fait passion de l’être, ravage aussi bien d’une jouissance sans limites. Suivre le fil de son discours devrait permettre d’en apprendre davantage sur la pluralité des jouissances auxquelles le “parlêtre” a affaire.