Le 12 décembre 2011 à 21H15 au local de l’Ecole
Descartes illuminé
La première soirée, le 21 novembre, a mis en relief le projet de cet enseignement à l’Ecole de la Cause freudienne ainsi que sa méthodologie, lacanienne : « On ne dépasse pas Descartes, Kant, Marx, Hegel et quelques autres, pour autant qu’ils marquent la direction d’une recherche, une orientation véritable…. On n’en fait pas non plus le cubage, le bilan. On s’en sert. On se déplace à l’intérieur ». Mais elle s’est surtout attachée à dégager les signifiants maîtres de l’esprit de l’époque Descartes en cette fin du 16ème siècle et de première partie du 17ème .
La seconde soirée, le 12 décembre, sera tout autre : on plongera au cœur de l’expérience subjective de Descartes, en cette nuit du 10 novembre 1619, à Neubourg, alors que, militaire, il est à ses quartiers d’hiver. Enfermé dans son poêle, « tout occupé de la pensée d’avoir trouvé les fondements de science admirable » il rêve par trois fois. Après quoi il fait un vœu de pèlerinage et renonce à la vie militaire. Ces rêves, Freud, contacté par Maxime Leroy en 1929, dira ce qu’il en pense, sans les interpréter. Et nous, qu’en ferons-nous ? Le témoignage d’une illumination, s’inscrivant dans une longue série de phénomènes subjectifs accompagnant chez les savants le surgissement de signifiants nouveaux au champ du symbolique. Donc, Descartes illuminé, aux deux sens de ce terme, celui qu’il avait au 17ème siècle et qui donnera l’esprit des Lumières, et le sens actuel. Et puis à titre de contrepoint, on travaillera un autre rêve, dont l’analyste n’est autre que… Spinoza ! Marie-Hélène Brousse
Descartes illuminé
La première soirée, le 21 novembre, a mis en relief le projet de cet enseignement à l’Ecole de la Cause freudienne ainsi que sa méthodologie, lacanienne : « On ne dépasse pas Descartes, Kant, Marx, Hegel et quelques autres, pour autant qu’ils marquent la direction d’une recherche, une orientation véritable…. On n’en fait pas non plus le cubage, le bilan. On s’en sert. On se déplace à l’intérieur ». Mais elle s’est surtout attachée à dégager les signifiants maîtres de l’esprit de l’époque Descartes en cette fin du 16ème siècle et de première partie du 17ème .
La seconde soirée, le 12 décembre, sera tout autre : on plongera au cœur de l’expérience subjective de Descartes, en cette nuit du 10 novembre 1619, à Neubourg, alors que, militaire, il est à ses quartiers d’hiver. Enfermé dans son poêle, « tout occupé de la pensée d’avoir trouvé les fondements de science admirable » il rêve par trois fois. Après quoi il fait un vœu de pèlerinage et renonce à la vie militaire. Ces rêves, Freud, contacté par Maxime Leroy en 1929, dira ce qu’il en pense, sans les interpréter. Et nous, qu’en ferons-nous ? Le témoignage d’une illumination, s’inscrivant dans une longue série de phénomènes subjectifs accompagnant chez les savants le surgissement de signifiants nouveaux au champ du symbolique. Donc, Descartes illuminé, aux deux sens de ce terme, celui qu’il avait au 17ème siècle et qui donnera l’esprit des Lumières, et le sens actuel. Et puis à titre de contrepoint, on travaillera un autre rêve, dont l’analyste n’est autre que… Spinoza ! Marie-Hélène Brousse