Les samedis 10 décembre 2011, 10 mars et 2 juin 2012 de 14 h à 18 h
92 bis, boulevard du Montparnasse 75014 Paris
L’abord du symptôme
Claude Quenardel et Hélène Deltombe
Les rendez-vous cliniques de formation du CPCT vont aborder cette année la question du symptôme et cela dans un contexte qui fait taire toujours davantage symptôme et sujet.
Qu’est-ce qu’un symptôme ? Au delà de ses manifestations, Freud l’a repéré comme un « vouloir dire » qui ne pouvait se faire entendre. Et pour Lacan, la mise en valeur du « ça parle » de l’inconscient ne vise pas à ce que « cela fasse du bien », mais à produire une division subjective ouvrant au déchiffrage du symptôme dont il peut résulter des effets de vérité. Dans son dernier enseignement, Lacan a insisté sur un autre versant du symptôme qui n’est pas seulement « vouloir dire » mais satisfait l’exigence de la pulsion. Le symptôme est défini par « la façon dont chacun jouit de l’inconscient », selon la formule saisissante de J.-A. Miller dans son Cours, le 12 février 2008.
Cette attention au symptôme comme mode de jouissance est précieuse pour l’abord du malaise dont beaucoup de sujets témoignent au CPCT. Il est nécessaire dans ce temps bref qui nous est imparti pour un traitement, de se faire prestement une idée sur le noyau de la souffrance en jeu et les moyens symboliques, imaginaires et réels dont dispose le sujet pour trouver une solution au moins provisoire à l’impasse dont il témoigne. Le symptôme n’est pas saisi comme l’effet d’une discordance, d’un dysfonctionnement mais constitue en lui même un ordre, un fonctionnement qui rejoint le réel et peut permettre à un sujet de se soutenir dans le monde.
1er rendez-vous : samedi 10 décembre 2011
L’approche clinique du symptôme
Présentation et bulletin d’inscription en attaché