Le Nom-du-Père tel que le docteur Lacan le développe dans son premier enseignement est une fonction qui permet l’organisation de l’univers du sujet et qui rend possible le lien social. Au fur et à mesure de ses avancées, Lacan pluralise cette fonction. Chaque être parlant, en effet, se débrouille comme il peut, avec le langage, pour s’éprouver comme être vivant et pour faire tenir ensemble son monde. Ainsi chacun de nous »invente » ses propres symptômes. Avec les avancées fulgurantes de la science, avec son cortège de retombées — les comités d’éthique, le discours capitaliste —, la fonction du père dans la civilisation est devenue désuète. Au siècle de ce père terni, c’est l’objet qui brille. L’objet sous toutes ses formes, le regard, le gadget. La science ne cessera pas de le produire et de le reproduire. Ce deuxième colloque « Jacques Lacan » abordera quelques-unes de ces questions que soulève ce phénomène de civilisation.
IIème Colloque Jacques Lacan en Bulgarie
Les pères aujourd’hui
Samedi, le 5 novembre 2011, de 9.00 h à 19.00 h
Salle Triaditza
19.00 Verre de vin
Dimanche, le 6 novembre 2011, de 09.00h à 12.00hSalle Sofia 09.00 – 10.30 Les suppléances du père Modérateurs : Anne Lysy, Bernard Seynhaeve et Dr. Evguénii Guenchev Vessela Banova: Le père qui ne peut pas mourir Daniéla Yossifova : Le symptôme de l’enfant et l’angoisse de la mère Dr Bilyana Mechkounova : La fille qui voulait grandir 10.30 – 11.00 Pause café 11.00 – 12.00 Discussion avec le public et Clôture du Colloque – Bernard Seynhaeve