First European Congress of Psychoanalysis Does Mental Health Exist? 2nd and 3rd JULY 2011 Three frequently asked questions about the simultaneous sessions of PIPOL 5 Question: A clinical case not longer than 2000 characters including spaces? It’s impossible! Answer: Indeed, the limit of 2000 characters including spaces established in the argument concerns the abstracts and not the final papers. The calendar is as follows: ● March 15th: deadline for sending the abstracts (2000 characters including spaces) to Laura Petrosino ([email protected]) and to Gil Caroz ([email protected]). ● May 15th: deadline for sending the first version of the paper for those whose proposal has been selected. ● From May 15th to June 15th: work on the paper with a mentor. ● June 15th: deadline for sending the final paper which will be then given to the translators. Question: What is a mentor? Answer: The work with a mentor has been practiced in the ECF since the Study-Days in the autumn 2009, which has been renamed the Paris event. Some colleagues will read the proposed papers and they will work with the authors in order to emphasize the most important points. Our wager is to trust every paper, without exception, to the reading by a mentor. Even the mentors who wish to present a paper in the simultaneous sessions will have themselves a mentor. The speakers will thus have the opportunity to take the temperature of the Other before presenting their work at the congress. Question: Who is this invitation addressed to? Is it only addressed to “experienced colleagues”? Answer: Not at all! This invitation is addressed to every clinician in our field, provided that he knows the analytic experience from “within”. Go back to the argument of the simultaneous sessions: Whether in the institution, in the psychiatric hospital, in the Community Mental Health Teams or in the analyst’s consulting room, the practitioner puts up a wall between the real of the clinical practice and him/herself. The proposal to intervene in the simultaneous sessions concerns therefore the practitioners in a broader sense and it aims at the “newcomers” as well as at the more experienced colleagues. We hope to listen to practitioners who work in psychiatric hospitals, in institutions, in community mental health teams, in private practice, PAs (AP), AMSs (AME), ASs (AE)…They are all concerned by this question. We would like to demonstrate that it is essentially on our relationship to the unconscious -as isolated in one’s analysis- that we base our practice; without neglecting other forms of knowledge which are also necessary. This knowledge is the opposite to the guidelines produced in the field of mental health. Our practice is not a technique that can be described in manuals, because it includes the transference and the real in the calculation of our judgment and of our act. Pipol 5, Secretary of the simultaneous sessions Premier Congrès Européen de Psychanalyse La Santé mentale existe-t-elle ? Les 2 et 3 juillet 2011 Trois questions souvent posées à propos des simultanées de PIPOL 5 Question : un cas clinique en 2000 signes, espaces compris ? C’est impossible ! Réponse : en effet, l’indication de 2000 signes fixée dans l’argument des simultanées ne concerne pas les textes, mais les propositions d’intervention. Le calendrier est le suivant : ● 15 mars: date butoir pour l’envoi des propositions d’intervention (2000 signes, espaces compris) à Laura Petrosino ([email protected]) et à Gil Caroz ([email protected]). ● 15 mai: date butoir pour l’envoi des premières versions des textes sélectionnés. ● Du 15 mai au 15 juin: travail sur les textes avec les mentors. ● 15 juin: envoi des textes définitifs qui seront alors transmis aux traducteurs. Question : C’est quoi les « mentors » ? Réponse : Le travail avec les mentors se pratique à l’ECF depuis les Journées d’automne 2009 rebaptisées « L’événement Paris ». Des collègues lisent les textes proposés et travaillent avec l’auteur afin de mettre en valeur les points les plus vifs. Notre pari est de confier tous les textes, sans exception, à la relecture des mentors. Même les textes des mentors désireux de présenter un travail lors des simultanées seront donc, eux aussi, confiés à des mentors. Les orateurs pourront ainsi prendre la température de l’Autre avant de présenter leur travail au congrès. Question : À qui est adressée l’invitation à parler dans les simultanées ? Est-ce seulement à des « collègues expérimentés » ? Réponse : Pas du tout ! Cette invitation s’adresse à tout clinicien de notre champ, à condition qu’il connaisse l’expérience analytique de « l’intérieur ». Relisez l’argument des simultanées : « Que ce soit en institution, à l’hôpital psychiatrique, au centre de santé mentale ou dans le cabinet de l’analyste, le praticien installe un mur entre le réel de la clinique et lui-même. » La proposition d’intervenir aux simultanées s’adresse donc aux praticiens au sens large et concerne aussi bien les « nouveaux venus » que les collègues très expérimentés. Nous espérons entendre des praticiens qui travaillent dans des hôpitaux, des institutions résidentielles, des centres de consultation et des cabinets privés ; des AP, des AME, des AE… Tous sont concernés par la question. Nous voulons démontrer que c’est essentiellement de notre rapport à l’inconscient tel qu’il s’isole dans l’analyse que nous prenons appui dans la pratique, sans négliger pour autant les autres connaissances nécessaires. Ce savoir est à l’opposé des guidelines élaborés dans le champ de la santé mentale. Notre pratique n’est pas une technique susceptible d’être décrite dans des manuels, car elle inclut le transfert et le réel dans le calcul de notre jugement et de notre acte. PIPOL 5, secrétariat des simultanées