Pierre Malengreau, Note sur la construction du cas Dans cette note de 2001*, Pierre Malengreau déplie la thèse suivante : ce qui spécifie l’abord psychanalytique des cas est d’inclure l’orientation de l’expérience vers le réel et d’être ainsi cohérent avec ce qu’est une psychanalyse. Il pose donc la question : « Quelle place donnons-nous au réel de la clinique dans la manière dont nous rapportons nos cas ? » Il prend notamment appui sur un article de J.-A. Miller, « Homologue de Malaga », qui avec sa théorie des séquences offre un instrument logique approprié à la construction du cas. Il y a la séquence sans surprise, entièrement déterminée ; et il y a la séquence qui prend en compte le pas-tout indécidable, qui comporte une inconnue, un trou ; celle-ci conviendrait à l’abord psychanalytique du cas : il s’agit de « faire apparaître dans la séquence l’incidence du non-programmé » et le réel de la rencontre, du « comme au hasard ». Il ajoute que cette inclusion du « comme au hasard » vaut aussi pour l’usage que nous faisons de la construction de cas : c’est pourquoi une « clinique démonstrative » – qui s’oppose à une « clinique objective » – est indissociable de l’Ecole comme lieu d’un transfert de travail. Lisons ici une invitation à faire état de cette orientation vers le réel dans notre conversation clinique à Londres sur « Comment la psychanalyse opère ». Anne Lysy *Ce texte est extrait du petit volume « Liminaires des XXXe Journées de l’ECF », il est paru aussi dans la Lettre Mensuelle n° 202 (novembre 2002)
Note sur la construction du cas Pierre Malengreau Y a-t-il un mode de présentation clinique qui favorise le dégagement d’un problème psychanalytique comme tel, s’interrogeait récemment E. Laurent1 ? La question est à double entrée : elle porte à la fois sur le matériel clinique présenté et sur l’usage que nous en faisons à des fins multiples, d’enseignement ou de transmission, de monstration ou de démonstration. La question vaut d’être ainsi dépliée dans la mesure où un certain usage de la clinique, et partant du cas, peut aller à l’occasion à l’encontre de la clinique même dont nous l’avons extrait. Quel usage faisons-nous de nos cas dans nos exposés, dans nos enseignements ? Y a-t-il une manière propre à la psychanalyse de parler de ses cas ? La clinique psychanalytique exige un abord du cas qui ne démente pas d’emblée sa visée. Elle suppose un abord du cas qui inclut l’orientation de l’expérience vers le réel. L’expérience du réel dans une psychanalyse est l’expérience d’une rencontre avec un réel qui se dérobe2. Deux dimensions du réel se conjoignent dans cette définition, l’une concerne le réel comme rencontre, comme effraction, et l’autre concerne le réel comme hors-sens. Un abord du cas cohérent avec cette orientation vers le réel suppose dès lors l’inclusion de la contingence de sa construction même. « La clinique psychanalytique se doit d’interroger les analystes, afin qu’ils rendent compte de ce que leur pratique a de hasardeux »3. Lacan nous invite à prendre au sérieux le fait qu’il y a dans l’expérience analytique une part de hasard qui fait partie de l’expérience elle-même, et que c’est à traiter ça « de la bonne façon »4 que nous avons quelque chance de transmettre ce qu’elle a de spécifique. Quelle place donnons-nous au réel de la clinique dans la manière dont nous rapportons nos cas ? Une remarque de J.-A. Miller nous permet de déplier cette question. Evoquant certains phénomènes d’irruption libidinale, il insistait sur la nécessité qu’il y a à les situer dans leur procès symbolique. « A défaut, disait-il, on se retrouve dans une clinique à laquelle je voudrais tordre le cou, selon l’immortelleexpression d’Eric Laurent, qui se contente d’un « Eh bien, il est envahi de jouissance. » (…) « Pourquoi des plaques apparaissent-elles sur le corps du patient ? » « C’est un phénomène de jouissance. » Ce n’est pas ce que nous faisons. Je dis qu’il faut essayer, dans tous les cas, de restituer ce à quoi nous avons accès de la phase d’aliénation, pour donner leur juste place aux phénomènes relevant de la séparation »5. Cette remarque dénote et oppose deux abords du cas, et partant, deux conceptions de la clinique. La première fait les délices d’une clinique qu’on pourrait nommer objective. La clinique objective s’appuie sur ce qui s’observe, que ce soit d’un point de vue innocent ou averti. Elle fait usage du signifiant-maître à des fins d’identification. La notion de jouissance à laquelle il est fait référence ici se dénature dans ce cas en outil d’observation, et perd sa pertinence conceptuelle de n’être plus en prise sur le réel de l’expérience. Ce n’est pas sur cet usage des concepts que le psychanalyste lacanien se doit de régler son abord du cas. L’autre clinique, qu’on pourrait nommer démonstrative, s’appuie sur un mode de construction du cas qui prend en compte que tout ne peut se dire, ou que jamais l’opération d’aliénation, aussi construite soit-elle, ne pourra recouvrir ce qui s’opère du côté de la séparation. Cette clinique, fondée sur la temporalité freudienne de l’après-coup, a besoin d’instruments qui ne relèvent plus de l’observation, mais de la logique. L’articulation avancée par J.-A. Miller dans son « Homologue de Malaga »6 entre la notion intuitive de série et la théorie des séquences peut ici nous servir de guide. L’expérience analytique est d’abord une expérience de sériation des signifiants qui importent au sujet. Il s’agit pour un sujet d’appréhender les différents traits, souvenirs, identifications qui ont marqué son histoire. C’est de là que nous partons. Nous partons du pas à pas d’une mise en série de ce qui importe à l’analysant. La construction du cas passe d’abord par ce repérage. Il n’est cependant pas spécifiquement psychanalytique. Décrire l’ordre symbolique dans lequel un sujet est pris n’est pas le propre d’une pratique orientée vers le réel7. Le repérage et la sériation des identifications, des signifiants régressifs pourraient fort bien nous ramener à ce que Lacan nomme le « leurre ordinaire de la compréhension »8. Ne faudrait-il pas dès lors qu’apparaisse aussi dans nos constructions qu’il manque un signifiant à la chaîne des signifiants qui déterminent le sujet, et que ce manque n’est pas accidentel ? Ce manque se doit pourtant d’être précisé, si nous voulons cerner au plus près le réel en jeu dans notre praxis. C’est sur ce point qu’une théorie des séquences peut nous servir pour concevoir une construction du cas qui convienne à la psychanalyse. J.-A. Miller distingue deux sortes de séquence. La première, dite normale, est « celle que nous allons tirerd’un tout ». C’est une séquence sans surprise. Elle se présente d’une manière entièrement déterminée. Souvent convaincantes par leur forme, les constructions de cas qui s’en assurent, laissent derrière elles une impression de déjà-vu renforcée par l’absence d’aspérité clinique. J.-A. Miller fait valoir une autre sorte de séquence, une séquence qui s’autorise d’un rapprochement entre la logique de la cure et la position féminine. Cette séquence se distingue de la précédente en ceci qu’elle prend appui sur ce manque très particulier au regard de l’universel, que Lacan désigne en terme de pas-tout. « Le pas-tout proprement lacanien ne doit pas être confondu avec le pas-tout d’incomplétude, avec lequel il n’a rien à voir, auquel il est opposé ». Le pas-tout d’incomplétude est celui que nous pouvons appréhender sous la forme d’un élément qui manque à l’ensemble. Le pas-tout lacanien est tout autre. « C’est le pas-tout indécidable ». L’exemple proposé par J.-A. Miller à propos d’un mangeur de bonbons évoque l’exemple de ce jeu de cartes qui alimente plus d’une dispute chez les enfants, et que nous nommons « bataille ». Chaque fois que les deux joueurs mettent sur la table une carte, ils forment une séquence déterminée par une règle qui dit que lacarte la plus haute est gagnante. Supposons que nous introduisions une règle supplémentaire qui ajouterait une carte, par exemple un joker, ayant n’importe quelle valeur, de telle sorte que le joueur qui l’a dans son jeu pourrait l’utiliser comme bon lui semble, voire même ne pas l’utiliser s’il le veut. Cela change tout le jeu. Cette nouvelle donnée introduit dans la séquence un élément aléatoire, une inconnue. Cela donne au jeu de bataille une structure de rencontre, de tuché, qui implique le désir du joueur. Nous avons là une autre sorte de séquence, une séquence qui comporte une inconnue, un trou dans la séquence elle-même. La construction du cas propre à la psychanalyse pourrait y trouver une assise logique. Il s’agirait dans ce cas de construire une séquence qui ferait apparaître dans la séquence elle-même, non pas un terme manquant, mais la part d’indécidable qu’elle comporte. Cela consiste concrètement à faire apparaître dans la séquence l’incidence du non-programmé. La seule séquence qui conviendrait à la construction du cas pour la psychanalyse serait dès lors une séquence qui inclurait la part hasardeuse de l’expérience. Certains témoignages de passe vont dans ce sens. Ils pourraient servir d’exemples pour nos constructions. On pourrait bien sûr objecter à cette façon de voir qu’une séquence une fois construite devient à son tour description du cas. Ce serait mésestimer la portée de l’invitation de Lacan à prendre au sérieux ce que l’expérience analytique doit au réel de la rencontre. L’inclusion du « comme au hasard »9 dans la construction du cas ne vaut pas seulement pour la séquence construite. Cela vaut aussi pour l’usage que nous en faisons. La clinique démonstrative s’avère de ce fait indissociable de l’Ecole. Clinique objective et clinique démonstrative ici s’opposent. La première attend du partenaire, amour et reconnaissance. La seconde inclut l’interlocution. Elle invite à la conversation et elle offre au débat un matériel séquentiel qui la rend possible. La clinique démonstrative se donne « un partenaire qui a chance de répondre »10. Elle s’inscrit de ce fait dans le transfert de travail.
1 Laurent, E. Poétique pulsionnelle, La Lettre Mensuelle nº198, p. 2.
2 Lacan, J., Le Séminaire. Livre XI. Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, p. 53.
3 Lacan, J., Ouverture de la section clinique, Ornicar ? nº9, p. 14.
4 Lacan, J., Le Séminaire. Livre XIII. Le sinthome, Seuil, 1999. p. 15.
5 Miller J.-A., La Conversation d’Arcachon, Agalma-Le Seuil, 1997, p. 249-250.
6 Miller J.-A., « L’homologue de Malaga », La Cause freudienne nº26, 1993.
7 Laurent, E. Logique du temps et mode du sujet, Cahier de l’ACF-Val de Loire et Bretagne, nº1, 1993.
8 Lacan, J. , La Direction de la cure, Ecrits, p. 636.
9 Lacan, J., Le Séminaire. Livre XI. Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, p. 54.
10 Lacan, J. Introduction à l’édition allemande des écrits, Autres écrits, Le Seuil, 2001. p. 558.
Pierre Malengreau, Note on the Construction of the Case In this note from 2001*, Pierre Malengreau lays down the following thesis: what is specific in the psychoanalytic approach to the case is that it includes the orientation to the experience of the real in it, thus corresponding to what a psychoanalysis is. The question is: “What place do we give to the real of the clinic in the way we report our cases?” Malengreau particularly takes from an article by J.-A. Miller, “Homologue of Malaga”, which, with its theory of sequences offers an appropriate logical instrument for the construction of the case. You have on the one hand the sequence without any surprise, which is entirely determined; on the other hand, you have the sequence that takes into account the undecidable not-all, which includes the unknown element, a hole; the latter would suit psychoanalytic case construction: itconsists in “revealing the incidence of the non-programmed in the sequence” and the real of the encounter, of the “as if by chance”. He adds that this inclusion of “chance” also applies to the use we make of case constructions: a “demonstrative practice” – as opposed to an “objective practice”, – is thus inseparable from the School as a place of transference to work. Let us read this as an invitation to state this orientation to the real in our forthcoming clinical conversation in London on “How Psychoanalysis Works”. Anne Lysy *This text is taken from the booklet “Liminaires des XXXe Journées de l’ECF”, and also appeared in Lettre Mensuelle n° 202 (November 2002)
Note on the Construction of the Case Pierre Malengreau Is there a mode of clinical presentation, Eric Laurent has recently asked1, that favours the isolation of a psychoanalytic problem as such? The question is double-edged: it relates to both the clinical material presented and the use we make of it, to different ends, that of teaching or transmission, of monstration or demonstrating. Thus, it is worthwhile unfolding this question in so far as a certain clinical use, based on the case, may on occasion go against the very clinic it came from. Which use do we make of our cases in our presentations, in our teaching? Is there a way proper to psychoanalysis of speaking about its cases? The psychoanalytic clinic requires an approach to the case that does not deny its aim from the outset. It supposes an approach to the case that includes an orientation of the experience towards the real.2 The experience of the real in analysis is the experience of an encounter with an evasive real. Two dimensions of the real are joined in this definition, one concerns the real as encounter, as irruption, and the other concerns the real as outside-sense (hors-sens). An approach to the case that is in agreement with this orientation towards the real therefore supposes the inclusion of contingency in its construction. “The psychoanalytic clinic must interrogate analysts, so that they account for what is hazardous in their practice”3. Lacan invites us to take seriously the fact that there is an element of chance in the psychoanalytic experience, which is part of the experience itself, and it is by treating this part “in the right manner”4 that we get the chance to transmit what is specific to it. What place do we give to the real of the clinic in the way we report our cases? A remark made by J.-A. Miller enables us to unfold this question. Evoking certain phenomena of libidinal irruption, he insists on the necessity of situating them in their symbolic process. “Otherwise”, he says, “we will find ourselves in a clinic whose neck I would like to wring, to borrow Eric Laurent’s immortal expression, a clinic of merely saying ‘Oh well, he is invaded by jouissance’, ‘Why do these spots appear on the patient’s body?’, ‘This is a phenomenon of jouissance.’ This is not what we do. I say that wemust try, in all cases, to reconstruct that through which we have access to the alienation phase, in order to give the right place to the phenomena concerning separation.”5 This remark denotes and opposes two approaches to the case, and consequently two conceptions of the clinic. The first takes delights in a clinic that can be called objective. The objective clinic relies on what can be observed, be it from an innocent point of view or an informed one. It makes use of the master signifier for purposes of identification. The notion of jouissance to which reference was made here is denatured in this case as anobservation tool. No longer being in touch with the real of the experience it loses its conceptual pertinence. The Lacanian psychoanalyst should not settle the case on this use of the concepts. The other clinic, we may call demonstrative, leans on a mode of case construction that takes into account that not all can be said, or that the operation of alienation, as constructed as it may be, can nevercover what operates on the side of separation. This clinic, founded on the Freudian temporality of the après-coup, needs instruments that do not belong to observation, but to logic. The articulation between the intuitive notion of the series and sequence theory, which J.-A. Miller put forward in “Homologue of Malaga”6 can guide us here. The analytic experience is first of all an experience of serialisation of the signifiers that matter to the subject. It is about a subject apprehending the different traits, memories and identifications that marked his history. We start from there. We start step by step with puttinginto a series of what is important to the analysand. The construction of a case passes first through this tracking. However, this is not specifically psychoanalytic. Describing the symbolic order in which a subject is captured is not what is proper to a practice oriented towards the real7. The tracking and serialisation of the identifications, the regressive signifiers, may well take us back to what Lacan called “the ordinary lure of understanding”8. Isn’t it therefore necessary that in our constructions a lack of a signifier in the signifyingchain that determines the subject shall appear, and that this lack is not accidental? This lack must be nevertheless specified if we want to deciphermore closely the real that is at stake in our praxis. This is where the sequence theory can be useful to design a case construction that is appropriate to psychoanalysis. J. -A. Miller distinguishes two kinds of sequences. The first, so called normal, is “the one we derive from an all”. It is a sequence without surprise. It presents itself in a completely determined manner. Thecase constructions that come out of it, often convincing in their form, leave behind a sense of déjà vu reinforced by the absence of a clinical edge. J.-A. Miller points out another kind of sequence, a sequence that relies on the connection between the logic of the treatment and the feminine position. This sequence differs from the preceding one in that it leans on this very particular lack with regard to the universal, which Lacan designates with the term of the not-all. “The properly Lacanian not-all should not be confused with the not-all of incompletion, with which it has nothing to do, to which it is opposed”. The not-all of incompletion is what can be understood in the form of an element lacking to the set. The Lacanian not-all is utterly different. “It is the undecidable not-all”. The example proposed by J.-A. Miller of a candy-eater evokes the example of the card game that fuels the most arguments between children, a game we call “war”. Each time the two players lay a card on the table, they form a sequence determined by a rule by which the highest card wins. Suppose that we introduce an additional rule that would add a card, such as a joker, with whatever value, so that the player who has it in his hand could use it as he sees fit, or even not use it at all, if that’s what he likes. This changes the whole game. This new fact introduces an unpredictable element into the sequence, an unknown. This gives the game of war the structure of an encounter, of tuché, which implicates the desire of the player. We have here another kind of sequence, a sequence that includes the unknown, a hole in the sequence itself. The case construction proper to psychoanalysis may here find a logical foundation. It would mean in this case, to construct a sequence that would reveal, in the sequence itself, not a missing term but the undecidable part that it includes. Concretely, this consists in revealing the incidence of the non-programmed in the sequence. The only sequence that would suit the construction of the case, for psychoanalysis, is therefore a sequence that would include the hazardous part of the experience. Certain testimonies of the Pass go in this direction. They could serve as examples for our constructions. One might of course object to the view that once a sequence has been constructed, it becomes in turn a description of the case. That would mean to underestimate the scope of Lacan’s invitation to take seriously what the analytic experience owes to the real of the encounter. The inclusion of the “as if by chance”9 in the case construction is not only of value for the constructed sequence. It is also of value for the use we make of it. The demonstrative clinic by this fact turns out to be inseparable from the School. Objective clinic and demonstrative clinic are here opposed. The first expects from the partner love and recognition. The second includes interlocution. It invites conversation and it offers for debate the sequential material that makes it possible. The demonstrative clinic gives itself “a partner who has the chance to respond”10. It thus inscribes itself in the transference to work. Translated by Noa Farchi
1 Laurent, E., Poétique pulsionnelle, La Lettre Mensuelle , 198, p. 2.
2 Lacan, J., The Four Fundamental Concepts of Psychoanalysis. Transl. : Sheridan, A., p. 53.
3 Lacan, J., Ouverture de la section clinique, Ornicar ? , 9, p. 14.
4 Lacan, J., Le sinthome, Seuil, 1999. p. 15.
5 Miller J.-A., La Conversation d’Arcachon, Agalma-Le Seuil, 1997, p. 249-250.
6 Miller J.-A., « L’homologue de Malaga », La Cause freudienne nº26, 1993.
7 Laurent, E.,Logique du temps et mode du sujet, Cahier de l’ACF-Val de Loire et Bretagne, nº1, 1993.
8 Lacan, J., The Direction of the Treatment and the Principles of its Power, Ecrits. Transl. : Fink, B. p. 636.
9 Lacan, J., The Four Fundamental Concepts of Psychoanalysis. Transl. : Sheridan, A. p. 54.
10 Lacan, J., Introduction à l’édition allemande des écrits, Autres écrits, Seuil, 2001. p. 558.