ECF Messager
Compte-rendu de la Journée du CEREDA du samedi 29 mai 2010 à la Mutualité à Paris C’est par un véritable feu d’artifice de citations de poètes et de mots d’enfants autour de l’inconscient que s’est ouvert la XXXe Journée du CEREDA : « L’inconscient sort de la bouche des enfants », à la Mutualité le 29 mai 2010. Après cette « création » conçue par Élisabeth Leclerc-Razavet avec la complicité de tous les groupes de la Diagonale francophone et portée par quatre comédiens, la lumière s’est faite dans une salle comble de plus de cinq cents participants, lumière qui est venue souligner ce qu’a rappelé en ouverture Georges Haberberg, responsable de cette Journée : « C’est le signifiant qui réveille. » Difficile de résumer des interventions de grande qualité qui ont soulevé l’enthousiasme de la salle. Il faudra attendre leur publication dans le prochain numéro de La petite Girafe pour en saisir encore mieux toute leur pertinence et leur finesse clinique. Le « fil rouge » de la conversation a été tissé tout au long de la Journée avec brio par Philippe Lacadée et Alexandre Stevens. L’après-midi, une série de « Trouvailles » a permis de témoigner du surgissement de l’inconscient sur le vif. Patricia Bosquin-Caroz a avancé qu’« à l’heure de la faillite du père, il s’agit de mener l’enfant à l’inconscient transférentiel, c’est-à-dire à être dupe de la vérité menteuse, de la fiction œdipienne apte à tempérer le réel » et de « ne pas reculer devant l’inconscient traducteur de jouissance ». Judith Miller a conclu cette Journée autour du projet de création d’un Institut de l’Enfant dans le cadre de l’UPPJL, tel qu’il a été annoncé par Jacques-Alain Miller. Cet Institut permettra de réunir le travail des trois instituts du Champ freudien, le Nouveau Réseau CEREDA, le CIEN et le RI3 et de faire ainsi un saut qualitatif. Gageons que s’il démarre sur le souffle de Journées telles que celle-là, il a de beaux jours devant lui. Thierry Jacquemin
Compte-rendu de la Journée du CEREDA du samedi 29 mai 2010 à la Mutualité à Paris C’est par un véritable feu d’artifice de citations de poètes et de mots d’enfants autour de l’inconscient que s’est ouvert la XXXe Journée du CEREDA : « L’inconscient sort de la bouche des enfants », à la Mutualité le 29 mai 2010. Après cette « création » conçue par Élisabeth Leclerc-Razavet avec la complicité de tous les groupes de la Diagonale francophone et portée par quatre comédiens, la lumière s’est faite dans une salle comble de plus de cinq cents participants, lumière qui est venue souligner ce qu’a rappelé en ouverture Georges Haberberg, responsable de cette Journée : « C’est le signifiant qui réveille. » Difficile de résumer des interventions de grande qualité qui ont soulevé l’enthousiasme de la salle. Il faudra attendre leur publication dans le prochain numéro de La petite Girafe pour en saisir encore mieux toute leur pertinence et leur finesse clinique. Le « fil rouge » de la conversation a été tissé tout au long de la Journée avec brio par Philippe Lacadée et Alexandre Stevens. L’après-midi, une série de « Trouvailles » a permis de témoigner du surgissement de l’inconscient sur le vif. Patricia Bosquin-Caroz a avancé qu’« à l’heure de la faillite du père, il s’agit de mener l’enfant à l’inconscient transférentiel, c’est-à-dire à être dupe de la vérité menteuse, de la fiction œdipienne apte à tempérer le réel » et de « ne pas reculer devant l’inconscient traducteur de jouissance ». Judith Miller a conclu cette Journée autour du projet de création d’un Institut de l’Enfant dans le cadre de l’UPPJL, tel qu’il a été annoncé par Jacques-Alain Miller. Cet Institut permettra de réunir le travail des trois instituts du Champ freudien, le Nouveau Réseau CEREDA, le CIEN et le RI3 et de faire ainsi un saut qualitatif. Gageons que s’il démarre sur le souffle de Journées telles que celle-là, il a de beaux jours devant lui. Thierry Jacquemin