A l’école de Bibi Fricotinpar Jacques-Alain Miller
Les Journées extraordinaires, destinées à prolonger et à conclure les Journées de Novembre auront lieu à Rennes, les 10 et 11 juillet prochains. Recevant hier soir le budget prévisionnel établi par Sophie Marret, je l’ai aussitôt adressé à Gil Caroz, qui avait établi celui de Bruxelles. Il m’a répondu ce matin à 9h 30 : « Rennes ». Je rappelle que Bruxelles accueillera PIPOL en 2011. Laurent Ottavi m’avait précédemment indiqué, par un mail de 7h 27, que l’Université de Rennes-2, en la personne de son Président, M. Gontard, et de son Vice-Président, M. Gombert, « s’engage résolument pour la réalisation du projet ». Ottavi, lui-même professeur de psychopathologie au département de psychologie, m’écrit : « ils entendent mettre toutes les ressources disponibles de l’Université dans la bonne tenue de cette rencontre. » Je vous prie, cher Ottavi, de communiquer à MM. Gontard et Gombert notre décision en faveur de Rennes, l’expression de mes vifs remerciements pour l’engagement de l’Université dans la réalisation de ces Journées extraordinaires, et l’assurance que je m’engagerai moi-même dans la préparation de l’événement. Vous ajouterez, s’il vous plaît, que je serais honoré de faire leur connaissance à la faveur d’un voyage que je compte faire à Rennes courant 2010, pour reconnaître les lieux. Le gros du travail d’organisation sera, comme il convient, assuré sur place, par un comité ad hoc, dont Sophie Marret et Laurent Ottavi voudront bien me proposer la composition dans les meilleurs délais : je compte l’annoncer à l’issue des Journées de Novembre. Je suis sûr qu’ils ne manqueront pas de solliciter la participation des collègues d’Angers, de Nantes, et de s’appuyer sur la vaste Association de la Cause freudienne (ACF) Val de Loire-Bretagne (VLB). J’ai toute raison de penser que le prochain Directoire voudra bien fonctionner comme commission LSD, avec la participation de collègues de VLB.
1 De mauvais esprits avaient voulaient se persuader que les Journées que j’avais annoncées seraient la série B des journées de Novembre. Ils en seront pour leurs frais. Les Journées de Juillet viendront s’inscrire, comme son point de capiton, dans le processus de rénovation institutionnelle déclenché par ce Journal, et qui a conduit la plupart des candidats au Conseil de l’Ecole à faire référence au vent nouveau qui souffle depuis septembre, pour souhaiter qu’il gonfle aussi les voiles de l’Ecole de la Cause freudienne. C’est aussi ce que l’on peut lire dans le message, qui sera diffusé demain, de Jean-Daniel Matet, dont le désir de devenir président de l’Ecole semble ne devoir être contrarié par personne. J’imagine, je souhaite – et je ferai tout pour – que les Journées de Rennes incitent l’Ecole à reprendre la série, trop longtemps interrompue, de ses Journées dites de printemps. Je voudrais, à l’occasion de ces Journées, créer des automata de nature à changer décidément le style et la manière de nos Journées d’études.
2 Afin que nos Journées gardent le caractère d’un événement, il importe de ne pas surcharger, ni centraliser, leur « préparation ». Celle-ci devra être laissée aux initiatives locales. L’intérêt des organisateurs se déplacera de la période antérieure à la période postérieure. La fonction de sélection des travaux sera entièrement reconfigurée. Il ne s’agira plus de délivrer un « oui, on prend », ou un « non, on prend pas », et de plier bagage. Il s’agira que des collègues aptes à le faire apportent, sur la durée, leur aide à d’autres collègues – leurs contemporains, mais surtout les jeunes – afin qu’ils progressent dans l’exercice de bien-dire l’expérience analytique.. Non seulement la pratique de l’écriture a ses exigences propres, mais l’acte d’écriture a une structure distincte de l’acte analytique. Il est notoire qu’il est d’excellents cliniciens qui rédigent fort mal, comme il est des non-cliniciens qui écrivent fort bien – c’est le cas, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, de la quasi totalité de la littérature française, à moins de beaucoup élargir le sens de « cinicien ». Proust, par exemple, est sans aucun doute un clinicien, au sens élargi, ou encore Sade, pourquoi pas, et, en forçant un peu, La Bruyère. Or, c’est un fait que certains collègues savent corriger, rewriter, mettre en valeur le texte d’autrui. Certains savent même diriger les travaux des autre, les introduire à la logique de l’acte scriptuaire, lequel ne va jamais de soi s’agissant de l’expérience analytique. Autrement dit, la sélection n’est pas un terminus ad quem, mais un terminus a quo – ce qui veut dire : « ce n’est qu’un début, continuons le combat… avec le langage ».
3 L’Ecole a de multiples dimensions. Mais c’est bien l’effet de formation qui est sa mission essentielle, celle qui lui vaut son nom. Formation de l’analyste, c’est entendu (on sait que le mot même de « formation » est à bémoliser). Par les formations de l’inconscient, analyse et contrôle, bien entendu. Mais aussi, la psychanalyse ne progressera et ne prospérera au 21e siècle qu’à la condition qu’une part au moins de cette énorme quantité de savoir qui, dans le champ freudien, s’élabore et s’échange par la parole, se dépose également dans l’écriture. Comment l’Ecole, sauf à faillir à sa mission, pourrait-elle ici jouer les Ponce-Pilate, et se laver les mains de cette opération d’importance majeure : la transformation de notre savoir oral en savoir écrit ? du savoir-pour-nous en savoir-pour-tous ? Son action serait vouée à l’échec si l’Ecole ne devenait pas… une école, tout simplement, une véritable « université populaire » – pour ses membres, sans doute, mais surtout pour ceux qui aspirent à le devenir, et le font sérieusement – je veux dire, qui s’analysent, et qui travaillent à se perfectionner dans le mathème et dans l’art analytiques. Il n’est pas sûr que l’Ecole ait eu, par le passé, tous les moyens de s’égaler à son concept. Elle a en tout cas laissé, en son sein, dépérir la passe, après des débuts en fanfare. Par quel processus, que je ne m’explique pas, en est-on arrivé là ? Les travaux du « Collège de la passe », qui siège actuellement, nous en instruiront certainement. Les Journées de Rennes feront une large place à cette question, et aux concluions auxquelles le Collège sera parvenu. L’Ecole, en revanche, n’a jamais thématisé jusqu’ici la fonction du mentor d’écriture et de recherche. Ce n’est pas dire que cette fonction n’était pas assurée. Non, elle l’était, au département de psychanalyse de Paris 8, par exemple, ou au département de psychologie de Rennes 2, précisément,, sous l’impulsion de Jean-Claude Maleval, ou encore par certains membres de la rédaction des revues qui foisonnent dans le Champ freudien, et qui font fructifier un capital intellectuel peut-être sans égal dans la psychanalyse. Le moment est clairement venu de penser, formaliser, et organiser cette fonction. Doit-elle être confiée à une instance spécifique, à créer, de l’association ? Faut-il la confier à une instance légalement distincte, tout en restant articulée à elle ? Ma religion n’est pas faite sur ce point. D’autres éléments sont à factoriser : les incidences de la réforme universitaire en cours, malmenant les « sciences humaines » ; les menées persistantes des cognitivistes, visant la réduction, et, à terme, l’éradication de la psychologie clinique, qui est actuellement la filière de formation universitaire de nombreux collègues ; les ouvertures que pourraient ménager à la psychanalyse le décret d’application de la loi Accoyer, récemment modifiée par le Parlement dans un sens qui ne nous est pas défavorable. Le problème est complexe, nous n’en maîtrisons pas toutes les données, mais je ne doute pas qu’en appliquant notre intelligence à le poser dans toutes ses dimensions, et à condition de prendre les choses par « le bon bout de la raison », comme disait Rouletabille, nous lui trouverons une solution qui nous fera décidément entrer dans le siècle.
4 Je dis que rien n’aurait davantage réjoui Lacan que de voir son Ecole devenir digne du nom qu’il lui avait donné – évidemment chipé à la chère et vieille « Ecole normale supérieure », dont il avait emporté un morceau, son « bout d’Oulm et ses Cahiers pour l’analyse » (Autres écrits, p. 268). C’était son ambition, son désir. Celui-ci fut incessamment contrarié par la nullité, ou la paresse, ou la malveillance, de la majorité des pontes de l’Ecole freudienne de Paris. Ni mon cher Leclaire, je m’empresse de le dire, ni Solange Faladé, ou Piera Aulagnier, ou Christian Simatos, n’étaient de ceux-là, mais ils ne donnaient pas le ton. Qui le donnait ? C’était un personnage dont Lacan devait dire, après la dissolution de 1980, qu’il était « un exécuteur », et qui m’entoura d’une haine qui, trente ans après, n’a rien perdu, si je puis dire, des « plis de sa robe pourprée ». Pourtant, par une singulière erreur de jugement, ou peut-être un usage raffiné du contre-emploi, Lacan en avait fait … le responsable de l’enseignement à l’Ecole freudienne. Le résultat fut ce qu’il devait être. La dissolution arriva point trop tôt. Elle donna champ libre à la « contre-expérience » de l’Ecole freudienne que fut à ses débuts l’Ecole de la Cause.
5 Oui, l’ECF fut le radeau de la Méduse, ou l’Arche de Noé, où trouvèrent refuge les rescapés du désastre. Elle est aujourd’hui le paquebot que l’on sait, accompagné d’une flotille innombrable : les ACF, les Sections cliniques, les groupes du Champ freudien, le Forum des psys, les CPCT… Et six autres paquebots, construits sur le même modèle, voguent désormais de par le monde. Quant au bout d’Oulm, il est toujours là, toujours ici ou là, et lacanien en diable : Alain Grosrichard, Jean-Claude Milner, François Regnault, votre serviteur.
6 Depuis 1981, l’ECF a donc prospéré, au delà de ce qui pouvait être prévu. Elle a déjà muté deux fois, au début des années 90, puis, tout récemment, à la suite de sa reconnaissance d’utilité publique, conforme au vœu de Lacan. Elle a essuyé deux scissions, la dernière il y a dix ans, qui ne l’ont nullement freinée dans son élan, qui l’ont plutôt allégée du poids que représentaient des collègues au mérite certain, mais dont la sensibilité, le rapport à l’inconscient, au savoir, au désir, étaient tout autres. La génération des « jeunes Turcs » qui portèrent l’Ecole, bébé, sur les fonts baptismaux, aujourd’hui chargée d’honneurs, expérimentée, ayant pignon sur rue, travaille selon son vœu, à tire-larigot. La démographie du Champ freudien a changé : là comme partout, la profession psy se féminise, au point que les mâles apparaissent parmi nous comme une espèce menacée, à protéger, suscitant chez la dite esp§ce des réactions d’humeur, comme celle du fameux Abel – qui n’est pas moi, faudra-t-il que je me mette en colère pour que l’on me croit ? ou que je décide Abel à jeter le masque ? Depuis cinq ans, la jeunesse se presse à nouveau aux portes de l’Ecole. Elle peuple les CPCT, les Sections cliniques, elle s’impatiente de jouer à son tour un rôle dans l’aventure psychanalytique. Il n’est pas bien sorcier de s’apercevoir que, comme ici même Raquel Cors Ulloa nous le signalait gaiement, depuis Caracas, bien entendu, cette jeunesse, c’est notre avenir, et que c’est elle, et non pas nous, les pontes d’aujourd’hui, qui portera la psychanalyse plus avant dans le siècle, « quand nos aînés n’y seront plus », comme dit La Marseillaise. Mais faut-il vraiment que les jeunes attendent, pour « entrer dans la carrière », qu’aient défuncté leurs analystes, ces increvables soixantehuitards ? Il me semble que la bonne orientation est toute différente : c’est ce que l’on appelle l’amalgame, à savoir la fusion des troupes aguerries et de la bleusaille. La méthode fit précisément la force des armées de la Révolution et de l’Empire.
7 Mes chers collègues, avec ses statuts d’utilité publique, ECF 3 a commencé. Ses débuts portent l’empreinte de ses deux premiers présidents, Lilia Mahjoub et F. Hugo Freda, à la suite desquels Jean-Daniel Matet, selon toute vraisemblance inscrira son nom. Ces deux premières explorations ont bien servi l’Ecole, chacune dans son style propre. Elles ont eu le mérite d’essuyer les plâtres. Nos collègues présidents, nouveaux Champlain, ont ouvert sans timidité des sentiers maritimes encore vierges. Grâce à eux, nous avons maintenant un recul suffisant pour donner à notre pratique institutionnelle le tour le plus favorable à la navigation de l’Ecole et de sa « flotille » sur les mers périlleuses du 21e siècle. Comme dans l’apologue du « bateau d’Otto », dont je parlais naguère, nous n’avons pas le loisir de mettre le navire en cale sèche le temps de procéder aux opérations de maintenance et de rénovation s’avérant nécessaires. E la nave va…, comme dit Fellini. Sans rompre le « continuum » associatif, nous allons procéder à la réfection du navire, afin de lui donner le profil le plus apte à fendre les flots, et à nous porter, je le dis avec simplicité, au premier rang de la psychanalyse dans le monde. Nous avons bien remonté les pages de Google sous l’impulsion décidée d’un Philippe Benichou. Voilà au moins l’ambition que je vous propose d’assumer. Au vu du chemin parcouru depuis trente ans, elle ne me paraît pas de l’ordre de la galéjade.
8 J’en arrive maintenant aux tâches immédiates. On s’agite, parmi les 229. Je reçois des mails. Les plus audacieux, ou nerveux m’appellent ou m’interpellent. Quelques-uns, qui, il y a peu, attendaient sans moufter, de telle ou telle instance de l’Ecole, une réponse qui pouvait parfois tarder des mois, des années, ou qui n’arrivait jamais, trouvent maintenant insupportable d’avoir à patienter une semaine. « Et qu’ça saute, M. Miller ! Lambin ! Clampin ! Bachi-Bouzouk ! Cap. Haddock » Personne ne me dit ça en clair, bien entendu, mais je l’entends tout de même, à l’aide de ma troisième oreille Th. Reik. Et je m’en félicite. C’est donc que l’on attend maintenant autre chose de l’Ecole. On ne confond plus l’ECF avec une bureaucratie aussi intimidante qu’inefficace. On ne craint pas d’en appeler directement au puissant du jour, on ne redoute pas son ire. On se sert d’Internet, du téléphone, on n’est plus paralysé par son silence, on pense avoir des droits, et le droit de les faire valoir, on veut tout, tout de suite. Tout cela est très bon. Mais oui, il faut protester ! Mais oui, il ne faut pas se laisser faire ! Mais oui, il faut vouloir tout, et tout de suite ! Si vous ne harcelez pas vos maîtres, ne vous étonnez pas qu’il deviennent des patapoufs, qu’ils vous rétorquent invariablement : « Pas toi, pas ici, pas maintenant » (cette formule figure dans un article que j’écrivis jadis avec Milner, vers 1968-69). Que votre hystérie serve à quelque chose ! Apprenez l’art de la rendre utile ! (cf. Autres écrits, p. 424). Piquez, pincez, mordez ! c’est un plaisir. Simplement, je vous en prie, ne le faîtes pas qu’à moi, parce que vous sentez que, sous des dehors parfois revêches, je suis en fait bonne pâte. N’abusez pas de ma faiblesse, de mon goût pour la structure incurable dont vous relevez, et de mon sens exagéré de la justice et de la vérité, qui, en dépit des analyses que j’ai pu faire, me persécute encore, de temps à autre. Tympanisez, tyrannisez, jouez les Castafiore ! auprès de tous les responsables de l’Ecole et du Champ freudien. Ils sont là pour ça, c’est la rançon de la gloire. Enfoncez-moi, enfoncez-leur, des petits bâtons dans les oneilles ! Cet apologue veut dire qu’il faudrait dégoûter les sadiques de diriger l’Ecole, et réserver les charges directives aux masochistes exclusivement. Façon de parler, bien sûr. Sade, dans sa vie, ce fut Justine, et non pas Juliette.
9 Bon, sérieusement, voici où nous en sommes. Pierre Naveau a distingué trois grandes masses : 77 « satisfaisants, 85 « médians », 52 « à refaire », plus 15 « en suspens », mais plutôt « pas au point ». Donc : 77, 85, et une soixantaine. Naveau a fait un gros travail, il l’a fait très rapidement, il l’a fait avec une remarquable précision. Ayant à veiller maintenant, avec le « groupe des Sept », aux mille questions afférentes à la tenue des Journées, depuis la confection des badges jusqu’à la taille de l’écran sur lequel seront projetés les transparents de Jacques Stern et le documentaire de Gérard Miller, en passant par les « drops » qui baliseront le chemin des congressistes – pris par le devoir, et surtout le plaisir, de sortir ce blog quotidien – eh bien, je n’ai pu encore, malgré mes bonnes résolutions, entrer dans la LSD, je le dis tout net. Je compte m’y mettre samedi matin, et ne m’arrêter pas avant d’être venu à bout des 229 travaux, plus 1 (celui d’Ana Lucia), et de voir se dessiner le programme de Novembre comme les perspectives pour Juillet. Les listes de Naveau seront mon point de départ, mais la décision finale sera mienne. Vous saurez sur qui déverser vos rotten apples. Je ne vous dis pas de me faire confiance. Je m’en tape, de votre confiance. Votre confiance, ça va, ça vient. Ceux qui seront contents me trouveront lucide et pertinent, les autres… Qui puis-je ? Comme dit Goetz à la fin du Diable et le Bon Dieu – j’aime cette phrase de guerrier réticent, mais appliqué, elle me parle : « Il y a une guerre à faire, et je la ferai. » La guerre, en l’occurrence, c’est la confection d’une liste de 108 travaux, qui ne plaira pas à tout le monde. Tenez-vous à carreau ! Je relis Blaise de Monluc –dont je pense donner lecture rue Huysmans, le 5 novembre, en compagnie d’Irina Solano. Masochiste peut-être, mais décidé je suis. J’ai confiance en moi, c’est très suffisant. Plus exactement, m’égalant au Dieu de Leibniz, j’ai confiance dans mon talent de calculer le meilleur pour l’ensemble. Plus louf encore, je suis persuadé de pouvoir déterminer le meilleur pour chacun, un par un : si un texte gagnera à être retravaillé à loisir avec tel mentor, je le dirai sans fard ; si un texte est mauvais, à mon goût du moins, ce sera communiqué à l’intéressé(e), gentiment, mais fermement. Il y aura des larmes, et des menaces voilées, et des allusions injurieuses ? Je dirai, comme son fils à Harpagon qui lui donne sa malédiction : « Je n’ai que faire de vos dons. »
10 « Dire à chacun ce qu’il doit faire », c’est, selon Nathalie Jaudel (le JJ d’hier), un trait caractéristique de Bibi Fricotin. Très bien ! J’assume. Au moins le temps de boucler cette affaire de Journées.
************** Pour ne pas retarder davantage l’envoi de ce numéro, je remets à demain la publication des nombreuses et excellentes contributions que j’ai reçues hier, et que je comptais diffuser dès aujourd’hui. Je diffuserai de même les réactions à ma bafouille ci-dessus. ************** 19h 28 : et ça continue ! Non seulement je devrai converser demain soir avec la charmante Barbara Schulz, ce qui sera un plaisir, mais aussi traiter du sort de la femme abandonnée par un ministre, ce qui sera déjà plus coton, mais voilà qu’un nouveau coup de téléphone de France 2 m’apprend que je devrai participer à un débat avec : Nathalie Kosciusko-Morizet, femme fort intelligente, et dont la superbe chevelure blond vénitien fait rêver, secrétaire d’Etat à « l’économie numérique » ; le redoutable J.F. Kah ; le doux Stéphane Bern ; d’autres peut-être – et sur qui, sur quoi ? Je vous le donne en mille : sur Sarkozy junior – ce qui est franchement casse-gueule, d’autant que Carla regardera l’émission. J’ai dit oui, bien entendu. Me voici au pied du mur de produire un sophisme comac, propre à dérouter les arguments convenus, du pour et du contre. Chaussons nos sandales ailées.
Les Journées 38 ont lieu les 7 et 8 novembre prochains à Paris, au Palais des Congrès ECF 1 rue Huysmans paris 6è Tél. + 33 (0) 1 45 49 02 68 S’inscrire sur www.causefreudienne.org diffusé sur ecf-messager, forumpsy, et amp-uqbar