XXVIII RENCONTRE DU PONT FREUDIEN, MONTREAL Pour sa vingt-huitième rencontre, le Pont Freudien invite : ANA-RUTH NAJLES Psychanalyste à Buenos Aires (Argentine), Ana-Ruth Najles est Analyste Membre de l’École d’Orientation Lacanienne (EOL) et de l’Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Elle enseigne à l’Institut clinique de Buenos Aires et à l’Institut Oscar Massota, chargée de l’enseignement de la psychanalyse dans toute l’Argentine. Elle est professeure en maîtrises de psychanalyse dans les Universités de La Paz et Cochabamba en Bolivie et de Guayaquil en Équateur. Elle est l’auteur de nombreux articles et de trois livres: « Una política del psicoanálisis – con niños – », Ed. Plural, La Paz, Bolivia, 1996 ; El niño globalizado. Segregación y violencia, Asoc. del Campo freudiano de Bolivia y Ed. Plural, La Paz, julio 2000 ; « Problemas de aprendizaje y psicoanálisis », Ed. Grama, Buenos Aires As, 2008. Elle parle parfaitement le français et donnera la conférence et les séminaires en français. Notre prochaine rencontre aura lieu les 2, 3 et 4 octobre 2009. Ana-Ruth Najles traitera lors de la : 1. Conférence : Vendredi 2 octobre à 19H30 : L’enfant du marché global LIEU: Maison de la culture Côte-des-Neiges, 5290 Chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal, Québec, Canada. Métro Côte-des-Neiges. Entrée de la conférence : 15$. 2. Séminaires du Champ freudien : Samedi 3 octobre et dimanche 4 octobre 2009 : Modes d’usage du sinthome LIEU: Hôpital Notre-Dame (face au parc Lafontaine), Montréal.
560 Sherbrooke Est. Pavillon Mailloux (entrée rue Plessis).
Salle Mr 1213 au rez de chaussée. a. Samedi 3 octobre 2009 de 9h30 à 13h : séminaire de lecture où sera traité le texte suivant :
- Jacques Lacan : Séminaire X L’angoisse, chapitre VI, p.85 à 98 (Ce qui ne trompe pas). Ed. du Seuil.
b. Samedi 3 octobre 2009 de 14h30 à 17h : Frédérie Castan (psychanalyste et psychologue à Montréal) et Anne Béraud (psychanalyste à Montréal, membre de la New Lacanian School (NLS) et de l’Association Mondiale de Psychanalyse (AMP)) présenteront chacune un cas clinique. c. Dimanche 4 octobre 2009 de 10h à 13h : séminaire théorique sur : «Modes d’usage du sinthome». « L’enfant du marché global » L’idéologie scientifique et technologique fonctionne comme idéal universel et génère le marché global que nous connaissons. Ceci a pour conséquences de tamponner, faire taire, suturer et forclore le sujet dans sa particularité. Le sujet perd son statut d’être parlant pour tomber dans le statut d’objet de manipulation du marché. C’est ainsi que l’on assiste aux conséquences de cette idéologie sur les enfants. École, parents, corps médical, sont pris dans le discours courant produit par cette idéologie globale, dominante, généralisée et relayée par les médias. De plus en plus tôt, et de plus en plus nombreux, sont les enfants étiquetés et classés selon les règnes de la normalité et pharmacologique. Ils sont évalués, médicamentés. Les parents qui s’y opposent doivent, seuls, se battre contre l’école et les professionnels de la santé (médecins, psychologues et autres spécialistes), mais aussi contre l’idéologie dominante et globalisante. Faire taire la particularité du sujet est ici paradigmatique. La convention internationale des droits de l’enfant de 1989, qui stipule que « l’enfant devient un individu à part entière », a changé le statut de l’enfant qui se voit reconnaître des droits qui ne se limitent pas à sa simple protection. Avec les avancées de la science et de la démocratie, la dimension identitaire de l’enfant ne réside plus seulement dans son origine familiale et sociale. Il a désormais le droit, dès sa naissance, et comme tout adulte, à la reconnaissance d’une identité strictement personnelle. Dans ce contexte, les parents ne sont plus ceux qui transmettent, d’une génération à l’autre, des valeurs, des idéaux, une histoire. Ils deviennent aussi, à la suite des écoles et des services sociaux à l’enfance, des décrypteurs des « besoins » de l’enfant. L’enfant n’est plus sujet de son désir, mais objet pris dans le marché global. Il réagit par des symptômes, que nos structures politiques et sociales s’empressent d’éradiquer, au lieu d’y lire l’expression d’un malaise dans une société donnée et d’y voir une particularité du sujet à préserver. Déjà en 1967, Lacan parlait de « l’enfant généralisé », ce qui signifie réduire un être parlant à un objet et le priver de la parole et de ses responsabilités de sujet. Ana Ruth Najles, s’appuyant sur sa pratique clinique de psychanalyste, abordera ces questions d’actualité. « Modes d’usage du sinthome » Quand quelqu’un vient nous consulter à propos d’une souffrance qui s’impose à lui de façon répétée, la voie proposée par le psychanalyste est celle de lui permettre de cesser d’être à la merci de ce qui le jouit et, qu’avec le dernier Lacan, nous appelons sinthome. Au cours de l’analyse, il s’agit de pouvoir arriver à faire usage de son symptôme, ce qui suppose « savoir y faire » avec cette jouissance sans loi. Notre pratique met en valeur que l’inconscient n’est pas une donnée première. La donnée première est le symptôme, quelque chose qui apparaît comme une pièce détachée, comme une jouissance qui fait souffrir. Il ne s’agit pas là du symptôme comme formation de l’inconscient, mais du sinthome lié à la jouissance. Jacques Lacan avance que le sinthome, en tant que mode de jouissance singulier, est ce qui, pour chaque parlêtre, fonctionne comme père, parce que la fonction du père est celle de nommer. Et pour n’importe qui, le sinthome, comme invention singulière qui arrive à faire un lien social à partir d’une jouissance réelle, est ce qui nomme. Nous verrons aussi les liens et différences entre sinthome et suppléance. Ana Ruth Najles traitera des modes d’usage du sinthome, le distinguant du symptôme. N’hésitez pas à nous contacter afin d’obtenir des renseignements supplémentaires : Anne Béraud : [email protected] 514 807 9425.
Frédérie Castan : [email protected] 514-586-6410
Ruzanna Hakobyan : [email protected] 514-260-9959
Pierre Lafrenière : [email protected] Site web : http://www.pontfreudien.org JE M’INSCRIS AUX RENCONTRES DU PONT FREUDIEN, LES 2, 3 et 4 octobre2009.
Vous bénéficierez d’un tarif réduit en vous inscrivant avant le 5 septembre 2009. NOM : ………………………………………………………..Tél.:…………………
ADRESSE:…………………………………………. CODE POSTAL :……..
COURRIEL: …………………………………………………………. Tarif spécial pour l’ensemble de la rencontre (incluant la conférence) : 80 $ avant le 5 septembre 2009
60 $ étudiants avant le 5 septembre 2009 90 $
65 $ étudiants
100 $ formation permanente et soutien
15 $ pour la conférence seule Tarif par séminaire : 40$ (précisez le séminaire). Joindre un chèque à l’ordre de Anne Béraud, 669 avanue Wiseman, Montréal, Qc, H2V 3K5. ——————————————————————————————–
Il est possible de s’inscrire sur place.