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Ce texte est un extrait de l’intervention de Beatriz Gonzalez-Renou à « Question d’École », le 1er février 2020.
Si dès 1964 Lacan met le cartel au cœur de son École, il en a peu dit. Je le cite : « Pour l’exécution du travail, nous adopterons le principe d’une élaboration soutenue dans un petit groupe. Chacun d’eux […] se composera de trois personnes au moins, de cinq au plus, quatre est la juste mesure. PLUS-UNE chargée de la sélection, de la discussion et de l’issue à réserver au travail de chacun »[1].
Avec cette indication sur le cartel, Lacan pose les conditions précises pour créer une place vide où puisse émerger un bout de savoir nouveau à partir de ce que ces « 4 + 1 » vont mettre à l’épreuve. Et ce sera sur le fil d’une lecture où chacun engage sa mise singulière avec sa propre parole, avec son temps, avec son corps.