Arguments
Le carcan phallique Bruno de Halleux
Au terme d’une analyse, le rapport à l’Autre se transforme, radicalement. Spécialement le rapport à l’Autre de l’amour dès lors que le sujet arrive à se défaire du carcan phallique qui l’aveugle et qui le pousse à répéter indéfiniment le programme de son fantasme. Nous déclinerons quelques points de repères dans cette transformation à partir de la position masculine.
Amour, désir et jouissance à la fin de l’analyse, pour les hommes Fabian Fajnwaks
Les sujets qui se présentent à la passe parlent souvent des mutations que l’analyse a opéré du côté de la jouissance et du désir, mais lorsqu’il s’agit des parlêtres s’inscrivant du côté masculin de la sexuation, la dimension de l’amour est moins présente dans leur discours. C’est le cas, de manière générale, pour les hommes, comme J. Lacan le constatait déjà, mais il y a lieu de se demander ce que l’analyse introduit dans leur rapport à cette « sublimation du désir » (J. Lacan, Le séminaire X, L’Angoisse) qu’est l’amour.
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