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JOURNAL DES JOURNÉES
N° 38
le lundi 12 octobre 2009, édition de 11h 53
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Le refus des euphémismes
par Catherine Lazarus-Matet
Au Théâtre Montparnasse, 31, rue de la Gaîté à Paris : Parole et guérison, pièce du dramaturge britannique Christopher Hampton, créée en 2002 ; mise en scène de Didier Long ; avec Barbara Schulz, Samuel Le Bihan et Bruno Abraham-Kremer
Il est surprenant de constater l’effet que cette pièce produit sur les spectateurs, un samedi soir, dans un théâtre bondé. Pour la plupart, ils sont tout tendus vers la scène, jusqu’à la fin. L’attention est grande. Pour certains, l’effet est autre, mais les dormeurs intermittents ne troublent pas cette atmosphère.
Par quoi les spectateurs sont-ils ainsi pris ? Il faudrait les interroger à la sortie. Est-ce simplement par le destin d’une femme d’exception, qui fut intime de Jung et amie de Freud ? Est-ce par l’intrigue amoureuse, passionnelle, qui se noue entre Jung et Sabina Spielrein, sa patiente internée au Burghölzli ? Est-ce par le contexte, celui des débuts de la psychanalyse et de l’enthousiasme de Jung à expérimenter la cure par la parole, qui présente Sabina à Freud comme « un cas d’école » ? Cinq mois de traitement, et la voilà guérie de troubles sérieux et en mesure de devenir médecin – un médecin cinglé, dira-t-elle – puis analyste. Est-ce par la personnalité marquée des protagonistes, leur humanité, la vigueur de leurs discussions sur le transfert, la mort, la sexualité ? Est-ce par le drame presque banal d’un homme partagé entre sa femme, qu’il engrosse fréquemment, et sa maîtresse, si peu conventionnelle ? Est-ce par l’obstacle que celui-ci rencontre en la personne de Freud à nier la vérité de ses actes ? Sont-ce les débats théoriques qui opposent Freud et son disciple, la passion qui anime Sabina en toute chose, et dans ses recherches analytiques ? L’impression que ces gens ont eu une vie passionnante ? Est-ce l’intrication de leurs forts liens affectifs et de leurs séparations avec les idées qu’ils partagent ou non ?
Par instants, on rit discrètement d’un bon mot. Ainsi quand Sabina, lors d’une discussion sur le sexe dans les contes de fées considère qu’on y surestime l’habileté des princes envers les vierges farouches. Il est vrai qu’elle affectionne le mythe de Siegfried.
Quoiqu’il en soit, la pièce a l’intérêt de s’attacher à faire mieux connaître Sabina Spielrein, pionnière enflammée qui a fait exister la psychanalyse en Union soviétique, et dont la fin tragique est effacée de la représentation (non du texte de la pièce) : elle fut assassinée par les nazis avec ses deux enfants, dans sa ville natale, Rostov, où elle était retournée vivre.
Ce qui retient aussi, c’est ce qui se dévoile de l’écart entre la réticence de Jung et l’exigence de Freud quant l’affirmation de l’origine sexuelle des névroses. On pourra regretter que les comédiens ne jouent pas assez juste, caricaturant un peu trop l’hystérique et le disciple mi-enthousiaste, mi-tiède. B. Abraham-Kremer, seul, est plus en phase avec le personnage sans détours de Freud. Une phrase de la pièce résume peut-être le propos d’ensemble. Alors que Jung trouverait judicieux de remplacer le mot libido par un autre, pour générer dans le public moins de résistance à la psychanalyse, Freud lui réplique : « Jeune homme, l’usage de l’euphémisme ne nous apportera rien d’autre qu’un répit très provisoire ». Sabina et Freud ne pratiquent pas l’euphémisme.
La pièce se termine sur une phrase de Jung, qui dit à Sabina que, parfois, pour continuer à vivre, il faut faire à l’autre « quelque chose d’impardonnable ». Sabina partage avec Jung un penchant pour Siegfried. Pour elle, l’héroïsme peut naître du péché, mais, pour lui, point de grandeur à la fin. Est-ce son protestantisme qui se dit là ? Il énonce sincèrement sa propre complexité. Et la salle, probablement, rencontre un flot de questions sur ce qu’est une vie, sur ce qu’est l’humain, et croise le souci de vérité de trois sujets pas ordinaires.
Le destin peu commun de Sabina a déjà inspiré le cinéma (Mon nom était Sabrina Spielrein, de Élisabeth Marton en 2002, et L’âme en jeu, de Roberto Faenza en 2004). David Cronenberg serait en passe d’adapter la pièce pour un long métrage.
Ici, rue de la Gaîté, il est à noter que les décors, astucieux, sont très cliniques et froids et, bizarrement, font penser aux tiroirs d’une morgue. Curieux parti pris pour une pièce qui semble plutôt cerner un moment d’inventivité, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de dire le tragique de l’humanité.
Réponse mathématique à la question :
quelle est la probabilité que deux psychanalystes au moins, parmi 1800,
fassent le même choix de 9 salles?
par Joachim Lebovits
Vous trouverez en pièce jointe la réponse mathématique à la question suivante : quelle est la probabilité que deux psychanalystes au moins, parmi 1800, fassent le même choix de 9 salles?
La première version fournit le résultat, mais elle est exclusivement mathématique, et sera peut-être difficilement compréhensible pour les non-matheux. La seconde version, plus pédagogique explique chaque étape du calcul pour ceux que cela intéressera…
Au vu du résultat, la méthode de répartition préconisée ne paraît pas praticable (à tout le moins sans modification). En effet, il est plus que probable que de nombreuses personnes choisiront la même salle.
Je vois cependant au moins trois façons différentes de procéder.
La première consiste à tirer aléatoirement une première salle parmi les 9. Puis, selon sa capacité, on tire aléatoirement le nombre exact de participants qu’elle peut contenir. On procède ainsi jusqu’à la neuvième salle, et le 1800ième participant.
Très facile à mettre en oeuvre et aisément programmable (informatiquement), cette solution a cependant l’inconvénient majeur de ne pas tenir compte, le moins du monde, du désir des participants.
Aussi, une deuxième solution serait de demander à chacun des participants de fournir, sous forme d’une liste de 9 chiffres, son souhait d’affectation dans les salles par ordre décroissant de préférence. Une fois celui ci connu, de deux choses l’une.
Soit il est possible de contenter tout le monde, et c’est tant mieux!
Soit ce n’est pas possible. On commence alors par remplir les salles les plus demandées. Pour la première salle, on tire aléatoirement autant de participants ayant mis cette salle en premier choix que la capacité de la salle le permet. Les participants qui souhaitaient être affectés à cette salle et qui ne l’ont pas été sont alors considérés comme ayant fait pour premier choix celui figurant en deuxième dans leur liste de préférence. Voir l’exemple qui suit.
Exemple. En considérant d’abord les salles les plus demandées, l’ordre de remplissage des 9 salles est (5,2,7,8,9,1,3,6,4). La salle 5 a une capacité de 200 places, et 256 personnes ont choisi la salle 5 en premier choix. On tire alors aléatoirement 200 parmi les 256 personnes ayant pour premier choix la salle 5, et on les affecte à la salle 5. Supposons que parmi les 56 personnes n’ayant pu être satisfaites, 5 aient choisis la salle 2, 8 la salle 7, 6 la salle 8, 8 la salle 9, 3 la salle 1, 4 la salle 3, 9 la salle 6, 13 la salle 4.
Les 5 personnes (parmi les 56 refusées dans la salle 5) ayant mis comme deuxième choix la salle 2 sont comptabilisées avec ceux ayant mis la salle 2 comme premier choix. Il en va de même pour les autres ayant choisi les salles 7,8,9,1,3,6,4.
Plus complexe que la première solution parce qu’elle requiert l’avis de tous les participants, cette solution me semble néanmoins plus juste et réalisable. Elle n’empêchera cependant pas que des personnes se retrouvent dans la salle qui figurait comme étant leur dernier choix, mais la probabilité demeure faible.
Enfin, la troisième possibilité que je vois est celle qui est préconisée dans un album de la bande dessinée Astérix. Chaque participant indique, sur un papier, la salle dans laquelle il souhaite passer les journées. Une fois que tous ces papiers ont été envoyés au comité d’organisation, on les jette sans les avoir lus, et chacun choisit la salle qui lui convient, le jour des conférences.J’espère que ceci vous sera utile.PS. Les 108 intervenants sont placés d’office dans la salle dans laquelle ils interviennent. Cela réduit d’autant la capacité des salles et le nombres d’inscrits à placer mais ne change rien à la façon de répartir les participants.
Séductions et dangers
de l’événement carnavalesque
par Paolo SiqueiraVous laissez entendre que l’hypomanie des Carnavals aurait sa place dans les exposés de nos Journées. L’hypomanie devenue l’humeur la mieux partagée au monde dans ces temps des hommes et femmes pressés, où dominent les évènements instantanés qui courent, se précipitent, se succèdent pour vite disparaître comme de l’eau dans les sables. Adieu, lenteurs, longueurs, langueurs, mélancolies, flâneries, veaux, vaches et cochons… mais aussi la répétition ! La fête n’est pas un foutoir, dites-vous avec raison, d’où ce projet qui peut surprendre de faire de ces exposés dans les salles multiples des événement aussi réglés qu’un défilé d’Écoles de Samba à Rio.
En même temps, ces exposés sont réduits dans la conception que vous en avez, à des événements aussi immatériels et instantanés que les séances-éclairs de Jacques Lacan. Certes, elle est bien freudienne votre conception de l’événement carnavalesque, car Freud classait justement les Carnavals parmi les “foules éphémères”, en opposition aux “foules artificielles” (dont l’Église et l’Armés, comme vous savez, sont pour lui les paradigmes ; il faut y ajouter désormais les Sociétés de Psychanalystes, dont l’IPA).
Mais dans votre décision de faire de la succession des exposés des événements aussi fugaces qu’éphémères et de vouloir les cadrer par une organisation où l’on ne peut se déplacer pour changer de salle, ni de choisir à la carte les exposés qu’on veut entendre, risque de nous donner l’impression d’être pris dans une machine aussi infernale que les journaux télévisuels, où les événements défilent sans ordre, ni hiérarchie, sans rimes ni raison, où il n’y a pas dans les récits des faits une vraie sériation. Il en résulte la mise à plats des événements les plus hétéroclites, alors que le spectateur reste rivé sur son siège, immuable et passif. Dans ce sens, je crains que l’adoption de l’hypomanie comme mode de discours dans nos prochaines Journées ne suivent justement le style en coq-à-l’âne du discours maniaque, où, à défaut d’objet (a), mis hors fonction, on aura à faire au retour dans le réel de la nostalgie du temps où les hommes prenaient le temps, le temps nécessaire pour parler ensemble, par exemple.
Ce que je crains dans ces Journées, c’est qu’il n’y aura pas de temps pour échanger avec le public. Tiens ! C’est justement ce qui est arrivé avec les défilés des Écoles de Samba de Rio, où la nécessité de diffuser ses images dans les télévisions du monde entier, a poussé à tout chronométrer et tout organiser, à la virgule près, pour être synchrone avec les horaires de plus grande audience des Télés du monde entier, qui maintenant diffusent les Carnavals de Rio en temps réel. Résultat, le Carnaval-spectacle a remplacé le Carnaval-liesse populaire du temps de jadis où spectateurs et acteurs s’échangeaient leurs rôles, pas dans le désordre, mais dans la plus grande spontanéité.
Mais, je m’en rends compte, ce que je vous dis là n’est après tout qu’un mauvais rêve !!! Je me suis laissé aller à mes fantaisies apocalyptiques ! Vieux symptôme dont je garde un reste… à analyser.
Je vous confirme donc ma confiance dans votre génie organisationnel, et je souhaite de tout coeur que ça marche, et ça va marcher, comme ont marché beaucoup d’autres initiatives innovantes dont vous avez eu, avec bonheur, l’idée de nous faire partager, avec votre enthousiasme contagieux. Ce qui nous a permis de mener à bon port des projets aussi inoubliables et marquants qu’aventureux comme l’AMP, les Forums, l’École Une, sans parler de l’École des AE, dont je ne désespère pas qu’elle ait une suite après son lancement par vous dans un Congrès de l’AMP à Buenos Aires, qui n’a duré, hélas, qu’un temps,éphémère…
Bonne chance et bon succès pour ces Journées, avec les amitiés de Paulo
Abel et Calin
par Agnès Aflalo
Cher Abel,
Le souffle du désir frémit assez pour enthousiasmer l’hystérique, et sortir l’obsessionnel de sa morbide torpeur. Puisque le tombeau s’est assez ouvert pour rendre perceptible que le désir souffle avec l’amour, pourquoi ne pas dégonfler un peu la fascination pour le cher Caïn – et sa baudruche féminine – que vous tenter de faire exister avec un sérieux désarmant, mais qui fait aller cahin-caha ?
Pour offrir sa colère à un homme, une femme ne doit-elle pas d’abord l’aimer assez ? Il n’est pas sûr que les viser toutes la fasse toute exister. Faire porter une jupe à un soldat fait-il entendre autre chose que le diktat qui le commande ? mais quoi de la femme une-anime ?
On la dit-femme – folle, ennuyeuse – à défaut de La dire toute, et ça, c’est une tradition.
Bien sur, il est possible de mettre de côté La toute femme. Pas besoin de Journée pour ça, la névrose s’en charge, et assure un retour au sommeil sépulcral qui a l’avantage de faire exister la fiction du Un-tout seul qui saurait le faire. Cette fable qui tient éloigné du désir ne délivre ni de la stratégie du mauvais œil, ni de la morsure canine ou de la voix, voilée, mais imposées par une logique dont l’anonymat ne tamponne pas les conséquences. Pour que le Un cesse de faire cas, ne faut-il pas le pari du désir ? L approché pourrait alors faire passer de Caïn à Calin.
Depuis Lacan, le contre – courant, c’est toujours celui qui défait la glue de l’incessante croyance aux idoles du transfert, et à ses fictions œdipiennes. Le désir ainsi repris aux passions de l’ignorance – hainamoration – redonne aussitôt vie au transfert de travail. La démonstration se fait en acte.
L’enjeu des Journées n’est pas seulement La femme impossible à écrire avec l’Homme dans l’inconscient, mais comment, à se déprendre de cet impossible, les ailes du désir portent l’interprétation dans le mille de la cible en corps pour que le DA continue de vivre et pas seulement pour un autre, analysant, mais aussi dans le XXIe siècle qui, en effet, est autre chose que le XXe.
Bien à vous.
Le Un à plusieurs
par Emmanuelle Garcia
C’est en suivant attentivement votre Journal des Journées, et plus anciennement vos Entretiens d’actualité, qu’a surgi l’envie de vous écrire. Il est fort rare que ma modeste contribution à l’Ecole apparaisse sous cette forme, puisque, la plupart du temps, elle se borne à traduire ce que d’autres écrivent, ou encore à les corriger avant leur publication. Néanmoins, une fois n’est pas coutume, poussée par cet élan que vous avez insufflé, j’ai décidé de vous faire part de ce qui m’anime en ces temps « mouvementés ».
J’aurais pu vous écrire il y a quelques jours, pour vous manifester mon mécontentement au sujet de cette distribution des salles par un emploi du temps coloré, d’éventuels tirages au sort, de classement par ordre alphabétique, et, telle votre interlocutrice du moment, vous signifier que je fuguerais aussi si l’on m’assignait à résidence. Mais je me suis tue, et grand bien m’en a pris…
Puis est venu le moment où Abel a parlé. Et je me suis vue dans ces femmes criant un « J’aime, j’aime, j’aime, j’aime…jam ! », mais aussi en Abel qui aurait préféré aux Journées un Cantona plutôt qu’une Carla. Je ne souhaite pas une “Journée de femmes”, pas plus que je n’ai aimé “La journée de la jupe”. On peut à la fois dire “oui, j’aime JAM”, et y ajouter : “pourtant, je ne suis pas un fidèle soldat en jupon”! Mais là encore, le silence s’est imposé…
Le déclic s’est produit à la lecture de cette petite phrase: “On soupçonne mon « signe d’amour » d’être un attrape-nigaud, ma jouissance d’être celle du maître, et pire”. C’est ainsi que m’est revenu en mémoire des paroles qui vous avaient été adressées lors des entretiens d’actualité. Quelqu’un vous demandait pourquoi lorsque vous parliez, tout le monde vous entendait, alors que d’autres avaient dit les mêmes choses, mais leurs paroles restaient sans effet…
Pourquoi cela a-t-il plus d’effets quand vous vous mettez à parler ?
Quand je vous lis, je vous « entends », au sens où j’en « perçois le son ». En effet, lorsque mes yeux vous lisent, c’est alors votre voix qui parle… Oui, n’en déplaise à Abel, quand vous parlez, j’applaudis. Parce que vous êtes le maître dont la parole fait autorité ? (je vous l’ai dit, je chercherais à m’y soustraire.) Parce que vous me rendez folle ? (c’est possible, puisque je me mets à entendre votre voix.) Mais moi, c’est plutôt en Chef d’Orchestre que je vous vois!
Attention je n’ai pas dit en « batteur de mesure », encore que cela exige un certain talent, j’ai bien dit « Chef d’Orchestre », tel que le concevait Berlioz dans son Traité d’instrumentation et d’orchestration : « Le chef d’orchestre doit voir et entendre, il doit être agile et vigoureux, connaître la composition, la nature et l’étendue des instruments, savoir lire la partition et posséder, en outre du talent spécial (…), d’autres dons presque indéfinissables, sans lesquels un lien invisible ne peut s’établir entre lui et ceux qu’il dirige (…)”. C’est sous ces traits que vous m’êtes apparu, et c’est en orchestre symphonique que m’est apparue l’Ecole…
Dans les plus grands orchestres symphoniques, chaque musicien est un virtuose en soi. Seul dans son travail, seul dans sa musique, il est habité par sa passion, il l’incarne. Même au plus au niveau de son art, il continue à travailler sans relâche, répétant inlassablement ses gammes, ses morceaux, usant ses doigts ou son souffle. Il ne tient jamais rien pour acquis, recherchant sans cesse la perfection de l’enchaînement des mesures, la justesse du ton, la précision du rythme…
S’il joue seul, on pourra dire de lui, sans aucun doute qu’il est excellent, voire le meilleur, un Un tout seul admiré par son public ou restant dans l’ombre. Mais si s’y ajoute un autre Un tout seul, puis un autre et encore un autre, le nombre final important peu, on se retrouve alors avec un “ensemble”, et si jamais cet ensemble veut pouvoir jouer, non plus en place de Un tout seul, mais de Un à plusieurs, alors il lui faut s’accorder, s’harmoniser.
Bien sûr, chacun de ceux qui composent cet ensemble connaît la musique, et exécute sa partition. Pourtant, cette somme d’excellents musiciens ne suffit pas à faire l’ensemble, pas plus que la somme des partitions instrumentales suffit à faire la symphonie. Un élément “supplémentaire” paraît nécessaire. C’est là où le chef d’orchestre entre en scène. Il est celui qui harmonise, qui permet à cet ensemble de virtuoses si singuliers, de s’unir dans un même ton. Sa présence n’enlève rien au génie de chacun et à sa maestria propre, bien au contraire. Elle ne gomme pas la singularité, elle l’a fait exister, s’incarner dans un mouvement plus vaste, cohérent et harmonieux.
Mais être chef d’orchestre n’est pas si simple, semble-t-il. La fonction est noble, et la tâche bien lourde. De la manière dont il conduit l’ensemble dépend l’interprétation de l’œuvre. Il lui faut de grandes aptitudes musicales, mais aussi de « donneur de ton ». Et, comme le souligne Berlioz : « Il faut qu’on sente qu’il sent, qu’il comprend, qu’il est ému ; alors, son sentiment et son émotion se communiquent à ceux qu’il dirige, sa flamme intérieure les échauffe, son électricité les électrise, sa force d’impulsion les entraîne, il projette autour de lui les irradiations vitales de l’art musical. »
N’est-ce pas là ce que vous faîtes, cher Jacques-Alain Miller, projeter autour de vous les irradiations vitales de la psychanalyse ?
Références hébraïques
par Yves-Claude Stavyגיל figure en tête du Journal des Journées. Si l’on consulte le dictionnaire bliblique hébreu-français de N.Ph SANDERS et I. TRENEL, Ed. Slatkine-Genève, 1987, on trouve ceci :
– verbe : se réjouir (cf Zach. 9;9: ‘réjouis-toi extrêmement, fille de Sion’) – sens opposé: craindre , trembler (cf Osée 10,5: ‘et ses prêtres tremblent à son sujet’ (au sujet de l’idole)
– nom : 1) joie, allégresse (cf Job 3,22: ‘qui se réjouissent jusqu’à l’allégresse’; Osée 9,1: ‘Israel, ne te réjouis pas jusqu’à l’allégresse’ (comme les autres peuples).
2) âge, génération (Dan 1,19: ‘les jeunes de votre âge’ ).
anagramme de ל י ג:
ל ג י ( = exil)
לiג גיל (guilgoul)
La Kabbale fait grand cas du problème d’un Tsadiq (= Juste) ayant mérité l’obtention de nefesh, rouah, néshamah*, qui ensuite, les altère par le péché.
Dans son Shdar haGuilgoulim (Porte des réincarnations), Hayim Vital (1543-1620, né à Safed, mort à Damas, disciple le plus proche du grand kabbaliste Isaac Louria, étudiant les aspects les plus élevés de la Torah)) explique : « Sache que si une personne a mérité l’obtention de nefesh, rouah, néshamah*, et que par la suite, elle les altérait par le péché, elle devra se réincarner pour rectifier les dommages. Lorsqu’elle reviendra dans un guilgoul, avec sa néfesh, et qu’elle la rectifiera, sa rouah ne la rejoindra pas, car celle-ci restera endommagée et ne pourra se reposer sur la néfesh rectifiée. Par conséquent, sa rouah sera réincarnée dans une autre personne, en se liant la néfesh d’un converti. La néshamah en fera de même. Et la néfesh rectifiée recevra une rouah rectifiée d’une personne vertueuse qui lui ressemblait lors de certaines actions qu’elle a exécutées. Elle remplacera réellement sa propre rouah. » *Note : nefesh, rouah, néshamah sont 3 modalités de l’âme : néfesh = monde de l’action : rouah = monde de la formation ; neshamah = monde de la création . – Modalités auxquelles s’ajoutent : haya = monde de l’émanation, et surtout : yehida = « singularité » , tangence avec le ‘sans nom’ du « en sof »)
LETTRES ET MESSAGES
Jorge Forbes : Belle et saine agitationCher Jacques-Alain, quelle belle et saine agitation ! Bien sur que je suis inscrit depuis le temps… Je te confirme mon arrivée, par New York, le jeudi 5, matin.
[Mon ami Jorge Forbes, de Sao Paolo.]Jésus Santiago : Inévitable
Inévitable pour moi de participer aux Journées de l’ECF de cette année. En effet, j’y serai.
[Jésus a fait son doctorat au Département de psychanalyse ; il est professeur à l’Université de Belo Horizonte (Minas Gerais) au Brésil ; il s’analyse à Paris ; il a été président de l’EBP.]Carole La Sagna : Encore plus d’inscrits
Aux 1 123 inscrits enregistrés par François Marchaison, il faut ajouter les 120 inscrits FP/FMC inscrits par UFORCA. Cela fait 1 243 inscrits. Il ne restait donc samedi que 527 places disponibles. A mon avis, elles vont partir très vite.
[Sans doute. En conséquence, je précise que les auteurs de textes sélectionnés pour cette première session qui ne se seraient pas inscrits dans les temps se verront reportés à la seconde session.]
Philippe Lacadée : Réponse
Vous trouvez que mon rêve sonne faux et pourtant je peux vous assurer que le récit mini-ma-liste que je vous en ai fait témoigne bien de ce qui s’est passé dans ce que l’on nomme un rêve. Et je dis bien rêve car il n’avait pas la teneur d’un cauchemar. Les personnes qui m’annonçaient la peine de mort n’avaient rien de personnes obscures, rien de noir dans tout ça, et surtout pas de liste noire. Surtout d’ailleurs que dans vos JJ tout est d’une clarté absolue.
Ce qu’il y a de noir dans l’affaire, c’est ce que j’ai nommé ma jouissance autiste à ne pas me voir sur la liste. Et c’est là où fonctionne le je suis coupable qui rejoint une position subjective débusquée par mon second analyste, celle de jouir d’être Le cadavre vivant dans le placard, identifiée à une position féminine quêtant une série de Soeurs réparatrices du cadavre. (Les soeurs réparatrices me faisaient le catéchisme quand j’étais petit.)
C’était plutôt une peine de mort renvoyant à un réel, celle de couper la tête, mais ici d’une belle façon, à ce cadavre qui a toujours un reste vivant, celui parfois de vouloir faire la tête, c’est ce qui m’a d’ailleurs réveillé très troublé.Voilà ce que je peux vous en dire d’un petit peu plus.
Cordialement à vous, et bon dimanche.
[Au reçu de ce texte, j’ai adressé à l’auteur le mail suivant : « Vous m’envoyez ceci comme à publier ? Ou non ? JAM » J’ai reçu la réponse suivante : « Cher Jacques Alain Miller, Oui, parce que j’ai vraiment fait ce rêve. Cordialement à vous. »]
Marie Lindenfeld : Grain de sel
Dans sa proposition sur la passe, Lacan dit attendre un éclairage des possibles embrouilles confondant enseignement et transmission, et plus tard, dans son TDE, le semblant et un discours qui n’en serait pas. Le Journal des Journées aurait-il permis d’enregistrer un moment singulier (à entendre comme moment d’un couple, en physique), concernant l’impossible rapport entre l’enseignement et la transmission, via le retour de la formule des « épars désassortis »?
Le « qu’on dise… » reste oublié jusqu’au moment inouï où le désir de l’analyste – averti – en laisse surgir le semblant pour faire la paire avec le signifiant-maître menacé de disparition, et le raccrocher au fil des discours.
« Ce savoir ne peut être porté d’un seul », nous rappelle Lacan. C’est l’avertissement incarné contre la menace imminente d’atteindre la limite, qui fait signe du désir de l’analyste à l’œuvre de part et d’autre d’un savoir sans mot, dont l’écrit des discours suit la marque à la trace.
[La thèse selon laquelle l’énonciation, le « qu’on dise », fait la paire, en tant que semblant, avec le signifiant-maître, par l’opération du désir de l’analyste, me semble originale ; elle est fort suggestive.]
Christophe Delcourt : Fin prêt
Je voulais vous annoncer que le formulaire de réservation en ligne des salles est prêt. Ce sera un lien qui vous dirigera sur une page Google, qui permettra de donner, comme nous l’avions annoncé, un ordre de choix entre les 9 salles du matin et de l’après-midi.
Ces choix sont directement indexés sur une feuille Excel à partir de laquelle je récupère plusieurs fois par jour les données qui m’arrivent. Je transfère les noms dans chaque le fichier correspondant à la salle choisie. Je supprime du fichier initial les noms de ceux dont le choix est donc noté et je le place dans un fichier d’archive et de contrôle. Je compare chaque jour la liste des inscrits et de ceux qui ont réservé. Avec ce système, dans la mesure ou j’obtiens une liste actualisée des inscrits, je serai en mesure de vous donner matin, midi et soir :
Le nombre et le nom des personnes ayant choisi ce jour.
La jauge de chaque salle. Je peux vous transmettre des graphiques de pourcentage de remplissage, courbe d’évolution, etc.
Le nombre de place restant dans chaque salle, avec graphiques.
Le nombre total d’inscrits ayant réservé, toujours avec graphiques si vous le souhaitez.
Le nombre et le nom de l’ensemble de ceux qui ont réservé.
Je pense que c’est un système assez complet.
Dominique Holvoet a fait un travail formidable, comme d’habitude. Il est en train de régler les derniers détails du formulaire, et vous l’adressera dès que possible.
Il ne nous restera plus qu’à remplacer sur le formulaire de réservation le chiffre de chaque salle par sa couleur.On commence quand vous voulez.
[Grand merci à la paire Holvoet-Delcourt. Dès que j’ai pigé, et une fois les 108 travaux distribuées dans les 9 salles (18 items matin + après-midi), Francesca vous fera parvenir la liste des inscrits à cette date et heure, et je lancerai à partir du Journal l’opération « Ma séquence de 36 chiffres » (18 items à 2 chiffres, de 01 à 18). C’est un peu comme « Ma cabane au Canada », sauf que l’écriture de cette simple suite de 36 chiffres accomplit une sélection sur un nombre astronomique, bien plus élevé que le nombre de toutes les cabanes au Canada, et dans le monde entier, à savoir, factorielle 36 ! Je n’ose même pas calculer ça , 1x2x3x… x36, sur la calculette de mon Mac Book Air, car j’ai peur que ça fasse exploser l’engin (?). Qui voudrait bien me donner le résultat, sans mettre en danger sa machine ? (je décline toute responsabilité). Quand on pense qu’une carte de crédit Visa – et les autres sans doute – ne requiert qu’une suite de 12 chiffres… J’aime les grands nombres. Plus que les grands hommes… Votre formulaire doit permettre l’écriture d’une suite ordonnée de 36 chiffres, c’est tout – sur la base d’un vocabulaire de 18 mots de deux lettres (chiffres) C’était notre quart d’heure : « Les joies de la combinatoire ». C’est Lacan qui serait content ! ]
Relevé des décisions d’organisation prises
par le directeur des Journées
Décision n°1. Composition des équipes d’accueil : les collègues, membres et non membres de l’Ecole, qu’ils soient de Paris, des régions, ou de Belgique francophone, qui sont disponibles pour intégrer les équipes d’accueil, dites des « Anges gardiens », le feront savoir par mail à [email protected] En tout état de cause, il leur sera demandé d’être présents à la réunion qui se tiendra le vendredi 6 novembre, de 21h 30 à 23h 00, avec des membres du Groupe des Sept (Anne G, Dominique M, Francesca B, Laura S, Mariana L, Nathalie J, et Yasmina P), et de se rendre le lendemain matin au Palais des Congrès dès l’ouverture des portes, à 7h 45. Précision : les collègues présentant un travail le samedi ne seront pas intégrées cette fois-ci dans les Anges gardiens, car cela compliquerait l’établissement du programme.
Décision n°2. Envoi des cartes d’entrée : toutes les personnes inscrites avant samedi prochain se verront adresser par voie postale, sous la responsabilité de Francesca : une carte d’entrée, nominative et numérotée ; le programme ; une invitation à prendre contact par mail avec Delcourt pour lui faire connaître leurs préférences en matière de salles (9 options le matin ; 9 l’après-midi).
Décision n°3. Accueil des inscrits et obtention des badges d’entrée : l’accueil des Journées se fera la veille, le vendredi 6 novembre, rue Huysmans, entre 18h et 23h. Tous les inscrits présents à Paris la veille des Journées sont invités à y passer. Sur présentation de leur carte d’entrée, ils se verront remettre les badges d’entrée. Une lecture de textes littéraires, avec intermèdes musicaux, aura lieu à 19h, une autre à 21h (responsable : Marina). Une inscription sur place sera possible, dans la limite des places disponibles. Un cadeau exclusif sera remis aux inscrits présents, et ils participeront à la tombola finale des Journées, dotée de nombreux prix (responsable : Anne). Accueil supplémentaire : pour les retardataires, un accueil sera organisé le samedi au Palais des Congrès, troisième étage, de 8h 15 à 8h 55 (responsables : Laura, Marina, Nathalie) ; ni cadeau, ni tombola. Décision n°4. Horaires du samedi : à 8h 55, les présents seront invités à rejoindre les salles sur un air de Nino Rota (responsable : Anne). Matin : de 9h à 10h : séquence de travail n°1 ; de 10h à 10h 30 : pause-café sur place ; de 10h 30 à 11h 30 : séquence 2 ; de 11h 30 à 12h : seconde pause ; de 12h à 13h : séquence 3. Déjeuner : frugal, et sur place. Reprise des travaux à 14h 30. Après-midi : de 14h 30 à 16h 30 : séquences 4 et 5 ; de 16h à 17h : pause-café ; de 17h à 18h : séquence 6. 18h : fin des travaux du samedi. La librairie, baptisée « Librairie Freud », reste ouverte jusqu’à 19h.
Décision n°5. Restauration du samedi : ouverture de 2 bars dit « cash » (on règle ses consommations) en 2 lieux dits « rond-point » et du bar Arlequin, géré par l’hôtel Concorde-Lafayette ; les bars restent ouverts en permanence toute la journée ; on y obtient son déjeuner. Responsable : Dominique ; elle sera assistée d’Anne, avec la collaboration d’Armelle Gaydon.
Décision n°6. Organisation des salles : chaque séquence d’une heure aura un président ad hoc, qui veillera à la durée des 2 exposés (chacun 20 mn maximum absolu) et de la discussion (20 mn). Dans chaque salle, et par demi-journée, il y aura deux « Anges-gardiens », chargés de veiller à la succession des séquences, et de parer à tout imprévu. Responsable des salles : Yasmina. Responsable des « Anges » (il en faut au moins 36) : Laura. SOS-imprévus : Jam, au Bureau 361-Gennie Lemoine.
Décision n°7. Le dimanche : on entre avec le badge du samedi après-midi ; on s’y inscrit à la fête du dimanche soir (400 places disponibles, responsable : Anne), et on reçoit le masque ou le loup qu’on devra y porter ; la librairie est plus petite : livres sur la course automobile, sur les codes secrets, sur l’acrobatie, et œuvres de Freud et de Lacan. Les travaux débutent à 9h 45, par l’allocution d’ouverture de F. Hugo Freda. A 10h, numéro d’acrobate ; 10h 20-11h : exposés de Serge Cottet et d’Eric Laurent, Freud analysant ; Lacan analysant. 11h-11h 30 : séquence en cours de construction ; 11h 30-13h : conférence de Jacques Stern, suivie d’une discussion avec Catherine Lazarus-Matet et J.-A. Miller. De 13h à 15h : déjeuner à l’initiative de chacun. 15h à 16h 30 : entretien avec Alain Prost, questionné par Dominique Miller et J.-A. Miller. De 16h 30 à 17h 30 : projection sur grand écran de « La Première séance », documentaire de Gérard Miller, en présence du réalisateur, qui dira quelques mots. De 17h 30 à 17h 50 : exposé de Leonardo Gorostiza, vice-président de l’AMP, sur le thème des Journées. 17h 50 à 18h : J.-A. Miller annonce le titre des 39e Journées, d’octobre 2010.
Communiqué du dircteur des Journées. La commission LSD, réunie samedi 10 octobre à Paris, constatant que, de ses 5 membres, Pierre Naveau était le seul à avoir pu déjà prendre connaissance des travaux arrivés entre lundi et jeudi, a décidé de se fier à son jugement pour le premier repérage. Il est ressorti de ses commentaires : que 77 travaux sont à retenir aussitôt ; que 50 sont d’une qualité au-dessus de la moyenne, et 35 légèrement en dessous ; que 52 sont à refondre ; restent 15 travaux en suspens, soit qu’ils n’aient pu encore être lus, ou qu’ils soient apparus obscurs, éclatés, incompréhensibles ; certains ne comptent qu’une ou deux pages. Le directeur des Journées fera connaître ses décisions dans les meilleurs délais.
Décision n°8. Accueil parisien. Les Parisiens et Franciliens inscrits aux Journées sont invités à retirer leurs badges d’entrée dès le jeudi 5 novembre, entre 21H 15 et 23h 15, au local de l’Ecole, rue Huysmans. Cadeau, et participation à la tombola. Animation littéraire et musicale à 21h 00, et pour une demi-heure : J.-A. Miller lit des pages de son goût, du XVIe et du XVIIe siècles. Cette décision complète la décision n°3.
Décision n°9. La réunion des Anges. Cette réunion, prévue pour le vendredi 6 novembre, de 21h 30 à 23h 00, aura lieu 74, rue d’Assas : Judith Miller préparera une collation (salades, fromages, gâteaux, boissons) ; Laura Sokolowsky prendra la parole pour expliquer aux Anges leur mission du lendemain.
Décision n°10. Sélection des travaux. Les 77 travaux signalés par Pierre Naveau comme relevant de la catégorie « satisfaisants », sont retenus pour novembre ; les collègues seront individuellement avisés par mail dès demain. Les 31 travaux nécessaires pour atteindre le chiffre de 108 seront choisis par le directeur des Journées parmi les 50 + 35 = 85 signalés par Naveau comme au dessus et légèrement en dessous de la moyenne, soit relevant de la catégorie « possibles pour l’une ou l’autre session » ; ce choix se fera en fonction des paires à constituer pour les 54 séquences ; les auteurs des 31 travaux seront individuellement contactés par le directeur des Journées à partir de mercredi, et se verront donner des conseils pour l’amélioration de leur texte. La participation éventuelle des autres collègues sera reportée à la seconde session ; ils seront prévenus individuellement à partir de lundi prochain, et invités à prendre contact avec Pierre Naveau, qui suivra leur travail. Précision : Pierre Naveau est chargé de désambiguiser la catégorie dite « en suspens », qui compte 15 travaux, avec l’aide, si nécessaire, des 3 autres membres du Directoire.
la plaque « Entrée de secours », envoyée par Gilles Chatenay.
Les Journées 38 ont lieu les 7 et 8 novembre prochains à Paris, au Palais des Congrès
ECF 1 rue Huysmans paris 6è Tél. + 33 (0) 1 45 49 02 68
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