> Vidéo de 30′ sous-titrée en français, espagnol, italien, portugais & anglais <
● “L’inconscient freudien nécessite un auditeur”. Pour que l’inconscient parle, il faut quelqu’un qui écoute. Sans quoi, la répétition, au lieu d’être parlée, est agie. Nous le savons, c’est l’impasse des impératifs de sécurité et de bien-être, qui voudraient faire taire l’inconscient.
● Le chiffre, le cerveau, la case à cocher du questionnaire constituent désormais le trépied d’un “nouveau paradigme ontologique” : “être, c’est être chiffrable”. J.-A. Miller démonte ici très clairement le tour de passe-passe du tout quantifié. L’évaluation ne disparaîtra pas pour autant. Mais l’offre de la psychanalyse se maintiendra, pour peu qu’elle se positionne de la bonne façon.
● Aucune maîtrise qui vaille concernant l’inconscient. Mais alors, en quoi se distingue l’inconscient d’un sujet analysé ?
Dans une perspective où la santé, c’est le silence des organes, le désir est clairement une maladie.