Grand meeting pour que vive la psychanalyse
9 et 10 février à la mutualité
Quelle politique de civilisation ?
“Réhumaniser” la société : comment ?
Cognitivisme ou Psychanalyse
Vivre sous Sarkozy
Communiqué n°17
Chers collègues, j’ai fait connaître cet après-midi au cabinet présidentiel l’existence du Meeting à la Mutualité, en demandant que l’on me dise une bonne fois si nous devons considérer que l’élimination de la psychanalyse à l’Université est programmée et ira à son terme, ou si le pouvoir politique interviendra, comme cela a été le cas par le passé. En effet, depuis 1991, les expertises effectuées au département de psychanalyse par des équipes cognitivistes lui ont toujours été défavorables, et ce sont les ministres successifs de l’Education nationale qui ont chaque fois décidé personnellement de ne pas suivre les recommandations de ces experts. En tout état de cause, nous ne laisserons pas couper les liens de la jeunesse avec la psychanalyse : ce serait consentir à la disparition à terme de notre pratique. Ou bien ce lien sera maintenu au sein de l’Université, ou bien nous agirons en dehors de cet appareil d’Etat, dans la société civile, sur le modèle de nos Sections cliniques. Quand l’Argentine était aux mains des militaires, tout un secteur universitaire privé s’était développé en marge de l’Université officielle, et cela n’a pas trop mal réussi à nos collègues. Si le sarkozysme laisse l’évaluation quantitative développer ses effets néfastes, eh bien, nous prendrons exemple sur les Argentins. Et comme nous ne vivons pas sous une dictature, mais en démocratie, nous saurons le dire haut et fort.
9 et 10 février à la mutualité
Quelle politique de civilisation ?
“Réhumaniser” la société : comment ?
Cognitivisme ou Psychanalyse
Vivre sous Sarkozy
Communiqué n°17
Chers collègues, j’ai fait connaître cet après-midi au cabinet présidentiel l’existence du Meeting à la Mutualité, en demandant que l’on me dise une bonne fois si nous devons considérer que l’élimination de la psychanalyse à l’Université est programmée et ira à son terme, ou si le pouvoir politique interviendra, comme cela a été le cas par le passé. En effet, depuis 1991, les expertises effectuées au département de psychanalyse par des équipes cognitivistes lui ont toujours été défavorables, et ce sont les ministres successifs de l’Education nationale qui ont chaque fois décidé personnellement de ne pas suivre les recommandations de ces experts. En tout état de cause, nous ne laisserons pas couper les liens de la jeunesse avec la psychanalyse : ce serait consentir à la disparition à terme de notre pratique. Ou bien ce lien sera maintenu au sein de l’Université, ou bien nous agirons en dehors de cet appareil d’Etat, dans la société civile, sur le modèle de nos Sections cliniques. Quand l’Argentine était aux mains des militaires, tout un secteur universitaire privé s’était développé en marge de l’Université officielle, et cela n’a pas trop mal réussi à nos collègues. Si le sarkozysme laisse l’évaluation quantitative développer ses effets néfastes, eh bien, nous prendrons exemple sur les Argentins. Et comme nous ne vivons pas sous une dictature, mais en démocratie, nous saurons le dire haut et fort.
Bien à vous, Jacques-Alain Miller, le 22 janvier 2008