Juste la fin du
monde de Xavier Dolan ou l’épanorthose, par Dominique-Paul Rousseau
monde de Xavier Dolan ou l’épanorthose, par Dominique-Paul Rousseau
Juste la fin du monde de Xavier Dolan, Grand prix du
jury du festival de Cannes 2016, n’est pas un film sur l’homosexualité ou le sida. Ni –ou pas
seulement– sur ce qu’est une famille. C’est un film sur le rapport entre la vérité, le langage et
la jouissance.
jury du festival de Cannes 2016, n’est pas un film sur l’homosexualité ou le sida. Ni –ou pas
seulement– sur ce qu’est une famille. C’est un film sur le rapport entre la vérité, le langage et
la jouissance.
Dans l’avion qui
le ramène vers sa famille qu’il n’a pas vue depuis douze ans, Louis (Gaspard Ulliel),
la trentaine, auteur et critique à succès, croit qu’il a quelque chose à dire :
une vérité. Et quelle vérité ! Il va mourir, bientôt, car il est atteint d’un
mal incurable. … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf
le ramène vers sa famille qu’il n’a pas vue depuis douze ans, Louis (Gaspard Ulliel),
la trentaine, auteur et critique à succès, croit qu’il a quelque chose à dire :
une vérité. Et quelle vérité ! Il va mourir, bientôt, car il est atteint d’un
mal incurable. … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf
Trump : existe-t-il
un populisme de droite ? par Jorge Alemàn
un populisme de droite ? par Jorge Alemàn
On ne cesse de
s’étonner que Trump et ses partisans fassent en permanence référence à la «
classe des travailleurs » (1), ceci étant organisé par une rhétorique «
antisystème ».
s’étonner que Trump et ses partisans fassent en permanence référence à la «
classe des travailleurs » (1), ceci étant organisé par une rhétorique «
antisystème ».
Pour assaisonner
le tout, il ajoute quelques déclarations contre les organismes internationaux
et en faveur de sa supposée amitié avec Poutine. Mais au bout du compte, cela
n’aboutit qu’à rendre évidents les éléments qui orientent tout son discours :
un racisme et une xénophobie monstrueux. Sous cet aspect, Trump n’est que la
manifestation émergente d’une logique sociale qui traverse toute la société
nord-américaine.
le tout, il ajoute quelques déclarations contre les organismes internationaux
et en faveur de sa supposée amitié avec Poutine. Mais au bout du compte, cela
n’aboutit qu’à rendre évidents les éléments qui orientent tout son discours :
un racisme et une xénophobie monstrueux. Sous cet aspect, Trump n’est que la
manifestation émergente d’une logique sociale qui traverse toute la société
nord-américaine.
Serait-ce là un
populisme de droite ? … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf
populisme de droite ? … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf
Le sacrifice, une
version hypermoderne de la guerre, par Armelle Gaydon
version hypermoderne de la guerre, par Armelle Gaydon
Notre époque peut
être décrite comme celle de l’affaiblissement des discours et de la chute des semblants.
Dès lors, comment comprendre qu’existe de nos jours un discours religieux invoquant
Dieu ayant assez de force pour que certains lui sacrifient leur vie et
entrainent dans la mort le maximum d’innocents ? La force des discours, c’est
d’avoir un effet sur le corps, note Laura Sokolowsky (1) : on part en guerre,
on tue pour des convictions portées par des discours et toute guerre se définit
par la volonté de destruction des corps. Il nous faut donc considérer qu’en
faisant lien entre les hommes et en leur prescrivant d’anéantir l’ennemi, « la
guerre est non pas le contraire de la civilisation, mais son couronnement, sa
pointe la plus aiguë » (2), remarque Marie-Hélène Brousse. Mais est-ce encore
le cas avec le terrorisme ? … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf
être décrite comme celle de l’affaiblissement des discours et de la chute des semblants.
Dès lors, comment comprendre qu’existe de nos jours un discours religieux invoquant
Dieu ayant assez de force pour que certains lui sacrifient leur vie et
entrainent dans la mort le maximum d’innocents ? La force des discours, c’est
d’avoir un effet sur le corps, note Laura Sokolowsky (1) : on part en guerre,
on tue pour des convictions portées par des discours et toute guerre se définit
par la volonté de destruction des corps. Il nous faut donc considérer qu’en
faisant lien entre les hommes et en leur prescrivant d’anéantir l’ennemi, « la
guerre est non pas le contraire de la civilisation, mais son couronnement, sa
pointe la plus aiguë » (2), remarque Marie-Hélène Brousse. Mais est-ce encore
le cas avec le terrorisme ? … Télécharger le numéro complet ici–> http://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-content/uploads/2016/10/LQ-605.pdf