sur le thème de la désinsertion
L’enfant généralisé
Le 24 janvier 2009, 9h30 à 16h00
A La Maison des Associations internationales
Rue de Washington, 40 à 1050 Bruxelles
En juillet 2009 auront lieu à Barcelone les Journées PIPOL 4 du Champ freudien. Elles auront pour titre : « Clinique et pragmatique de la désinsertion en psychanalyse ».
Ce thème de la désinsertion semble évidemment au cœur de notre pratique dans nos institutions, celles du RI3, auprès de ceux que nous accueillons, écartés du système scolaire, de la famille, du lien social ; hors discours. Encore nous faut-il éclairer pour nous-mêmes cette évidence et élaborer la façon dont le sujet traite la désinsertion, comment nous parvenons à nous faire l’instrument de ce traitement.
C’est pourquoi, les institutions belges du RI3, l’Antenne 110, le Courtil et le Pré-Texte, organisent une journée d’étude sur ces questions. Le titre en est : « L’enfant généralisé ». Des travaux de cinq institutions y seront présentés et débattus. Il s’agira, en plus des trois institutions déjà citées, de « Grandir » de Bruxelles et du « CTAE » de Liège, qui témoignent de leur intérêt et de leur engagement dans la psychanalyse appliquée d’orientation lacanienne.
Le RI3 et ses institutions ont demandé à devenir membres du RIPA – Réseau européen d’Institutions de Psychanalyse Appliquée – et un groupe de recherche RIPA sur la désinsertion s’est constitué en Belgique. Cette journée du 24 janvier s’inscrit donc dans cette démarche et la préparation des Journées PIPOL 4.
Pour participer à la journée du 24 janvier 2009, s’inscrire personnellement à l’adresse :
PAF : 30 euros (un café le matin et un repas sandwiches/boissons sont compris dans le prix)
ATTENTION : LE NOMBRE DE PLACES EST LIMITE
Argument : L’enfant généralisé
Ainsi concluait Jacques-Alain Miller dans sa présentation des journées PIPOL 4 sous le titre « Clinique et pragmatique de la désinsertion en psychanalyse ».
Dans nos institutions, les enfants que nous accueillons sont dans le langage, mais hors discours. S’ils servent – Lacan le dit dans l’« Allocution sur les psychoses de l’enfant » – d’objet transitionnel à la mère, ils se situent comme sujet au bord du lien social. Objet condensateur pour la jouissance, le sujet n’est pas, à ce titre, inséré dans le tissu social, il est dans la déprise, la déconnection, le débranchement de l’Autre symbolique.
De même, concernant les parents, nous sommes sensibles à ce que Jacqueline Berger épinglait comme leur calvaire, leur spirale d’isolement dans laquelle ils se retrouvent progressivement dans la prise en charge de leur enfant. Indice de désinsertion dans une société toujours plus ségrégative.
Nos institutions, lieux alpha, sont invitées à témoigner des effets de rencontre qui peuvent surgir entre le sujet et l’intervenant. Nous sommes invités à montrer par quelles voies notre offre permet au sujet d’extraire un savoir-faire avec son symptôme et de nouer de nouvelles modalités d’inscription dans le lien social.
La journée du 24 janvier vaudra comme une ponctuation dans la préparation des journées de PIPOL à Barcelone. Ponctuation où nous, comme institutions du Ripa, parions sur les effets analytiques produits pour chaque sujet accueilli.
Institutions organisatrices : l’Antenne 110, Le Courtil et Le Pré-Texte