SEMAINE DU 28 JANVIER AU 4 FÉVRIER 2017La psychanalyse vous permettrait d’espérer assurément
de tirer au clair l’inconscient dont vous êtes sujet – J. Lacan
ECF RUE HUYSMANS
1, rue Huysmans 75006 PARIS – 01 45 49 02 68
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Lundi 30 janvier 2017, 21 H
Local de l’ECF 1, rue Huysmans – 75006 Paris
Les mutations du lien socialSes effets et ses traitements dans la pratique de la psychanalyseInterviendront :
Christiane Alberti (Toulouse) Xavier Esqué (Barcelone) Flory Kruger (Buenos Aires) Yves Vanderveken (Bruxelles)
Les liens sociaux se trouvent aujourd’hui soumis à de multiples formes de mutations : fluctuations et instabilités, ruptures et recompositions, désinsertions et réinsertions, ségrégations et regroupements, déplacements et dérives dans le monde virtuel. La rapidité de ces changements suit les oscillations des signifiants maîtres dans lesquels se fondent les liens comme une tentative d’ordonner la jouissance qui, par sa nature propre, ne se laisse pas recycler entièrement dans cet ordonnancement. La perspective sociologique étudie ces changements comme une série historique de phénomènes qui vont depuis les nouvelles formes de la famille et du couple, en passant par l’actuelle fragilité des liens du travail, jusqu’à l’augmentation des flux migratoires avec ses effets d’éclatement des formes de vie communautaire. Néanmoins, pour la psychanalyse d’orientation lacanienne il ne s’agit pas de faire une analyse sociologique de ces changements pour trouver sa logique. En réalité, ce sont des permutations des quatre termes que Jacques Lacan situa dans les quatre places qui donnèrent ses quatre discours. Et, chacun d’eux, est une manière de répondre à une constante : le manque du lien qui dirait la relation entre les sexes et les modalités de leurs formes de jouir.
Dans cette perspective, la jouissance impossible à symboliser est toujours une rupture du lien social, ennemi constant de sa permanence et de sa stabilité. C’est pour cela que, comme l’indiquait Jacques-Alain Miller, « si le lien social est d’essence paranoïaque alors la difficulté à s’y insérer est de l’ordre de la débilité – si on appelle débilité, la glissade subjective entre les discours » (Miller J.-A., « Le salut par les déchets », Mental, nº 24, octobre 2010, p. 13).
Entre paranoïa et débilité, les mutations du lien social montrent aujourd’hui un éventail très ample de ses effets dans l’être parlant. Comment la psychanalyse de notre orientation reçoit-elle et répond-elle à ces changements ?
Nous dédierons la Soirée de l’AMP à ce sujet, invitant différents collègues venant de contrées diverses à exposer leurs réflexions.Entre paranoïa et débilité, les mutations du lien social montrent aujourd’hui un éventail très ample de ses effets dans l’être parlant. Comment la psychanalyse de notre orientation reçoit-elle et répond-elle à ces changements ?
Nous dédierons la Soirée de l’AMP à ce sujet, invitant différents collègues venant de contrées diverses à exposer leurs réflexions.
Inconscient et pulsion
Les résonances de la parolePierre Naveau
Jeudi 02 février, 21h 15
Local de l’ECF – 1, rue Huysmans 75006 Paris
Les deux premières soirées ont tourné autour des différentes interprétations qui ont été proposées par Freud, Lacan et J.-A. Miller à propos de formations de l’inconscient – rêves, lapsus et mots d’esprit.La troisième soirée a porté sur la pulsion et, plus particulièrement, sur la pulsion scopique. Le débat entre Lacan et Sartre au sujet du voyeurisme a été retracé. Un exemple extrait d’Un amour de Swann a permis d’expliciter le point de vue de Lacan. L’analyse du roman de Robbe-Grillet, qui a pour titre Le Voyeur, a servi de point d’appui pour montrer à quels effets de perplexité conduisent, dans cette « littérature du constat » (Barthes), le rejet de l’inconscient et le refus de la psychanalyse.
La quatrième soirée sera de nouveau consacrée aux formations de l’inconscient. Lacan utilise les mêmes termes pour caractériser l’inconscient dans la leçon du 22 janvier 1964 du Séminaire XI et pour évoquer l’une-bévue dans la leçon du 10 mai 1977 du Séminaire XXIV. Lacan en est alors venu à dire que l’inconscient « est responsable de toutes ces bévues qui vous font rêver ». Ce sont donc des bévues qui font rêver. Quelles conséquences peut-on en tirer ? Une telle affirmation rapproche-t-elle le rêve du lapsus ?
Par ailleurs, Lacan a pu dire, au moins à deux reprises, que le mot d’esprit n’a rien à faire avec le comique. Dans le Séminaire V, il se réfère, là-dessus, aux Nuées d’Aristophane et à L’École des femmes de Molière. Ces deux pièces de théâtre ont été commentées lors de la deuxième soirée. Dans le Séminaire XXII, c’est à Lysistrata d’Aristophane qu’il fait une brève allusion. Il est ainsi proposé de reprendre ce fil – celui de la distinction entre le mot d’esprit et le comique – à partir de la lecture de cette pièce. Lacan ne laisse-t-il pas entendre qu’il y a un comique gai et un comique triste ?
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