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vient parler à un psychanalyste ou à un « psy » de ce qui ne va pas dans
sa vie, de ce qui est venu la troubler, depuis longtemps ou depuis la
semaine dernière. Dans un de ses énoncé « qui paraît d’assertion, mais
est de fait modal, existentiel », Jacques Lacan a pu formuler ceci :
« Qu’on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend »[2].
Il est pourtant des cas, singuliers, où le praticien ne peut pas
oublier le dire dans ce qu’il entend derrière ce qui se dit. Où même, il
n’entend plus que ça ! Dans les énoncés, dans leur forme même, leur
accentuation, la place des signifiants dans une phrase, un silence qui
scande de façon inhabituelle une formule toute faite, ou à l’inverse la
répétition sans limite de lieux communs, le praticien subodore (avec
l’oreille !) un rapport inhabituel, bizarre,odd, entre énoncé et
énonciation, qui lui apparaît ne dépendre en rien du sujet qui parle, de
ses intentions, de son « vouloir-dire ». Un opérateur étrange, alien,
semble avoir pris possession de la fonction de la parole et prendre ses
aises dans le champ du langage – soit de façon localisée, discrète,
soit de façon généralisée, l’ensemble du système étant contaminé.
Soit le sujet qui
parle semble étranger à ce qui se dit, soit ce qui se dit semble
maltraiter le sujet, chercher à le mettre en défaut, à l’embrouiller.
An fond, d’être
sujet à la parole ne semble lui donner aucune place « légitime » dans le
champ du langage : n’est-ce pas cela que nous notons à l’occasion comme
« trouble du langage » ?
Une discussion passionnante à propos d’un cas présenté par Jean-Pierre Deffieux lors de La Conversation d’Arcachon,
autour de l’énoncé « Je manque d’énergie », avait alors conduit
Jacques-Alain Miller à introduire le terme de « néo-sémantème » pour
désigner « un phénomène qui ne se produit pas au niveau du signifiant
(tel un néologisme) mais au niveau de la signification du terme »[3].
Cette discussion, reprise dans la Convention d’Antibes, va accentuer la
focale mise sur les troubles de la signification, dans une référence
soutenue à un passage du texte « Propos sur la causalité psychique »[4]
dans lequel Lacan engage à « étudier les significations de la folie
comme nous y invitent assez les modes originaux qu’y montre le
langage ». Une liste s’ensuit : allusions verbales, relations
cabalistiques, jeux d’homonymie, calembours ; accent de singularité que
l’on entend la résonance dans un mot, transfiguration d’un terme dans
une intention ineffable, figement de l’idée dans un sémantème… Ainsi,
une patiente citée dans le travail présenté par la section clinique
d’Aix-Marseille, Nice, peut énoncer « Je suis une chaussette retournée »
et faire entendre cet « accent de singularité » qui résonne dans cette
signification « ineffable ».
Cette liste, non-exhaustive, de variations dans les troubles de la signification ne constitue en rien un guide-line pour
un diagnostic des psychoses ordinaires. Elle indique le souci de
l’analyste de tenir compte de la diversité des modes de « jouir du
langage », de façon à accompagner son analysant dans son effort de
localiser, de cerner, voire de nommer cette jouissance, que constituent
déjà ces troubles, discrets, du langage.
[2] Lacan J., « L’étourdit », Autres écrits, p. 449.
[3] Miller J.-A., in La conversation d’Arcachon, p. 205.
[4] Lacan J., Écrits, p. 167.
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que vous trouveriez tout seuls, dans ce rapport de concernement avec
cette chose vraiment unique, problématique, qui vous est donnée, je ne
dirais pas sous le titre de fou, parce que ce n’est pas un titre… un
fou, c’est quand même quelque chose… ça résiste, voyez-vous, et qui
n’est pas encore près de s’évanouir simplement en raison de la diffusion
du traitement pharmacodynamique. Si vous aviez un p’tit fil, quel qu’il
soit, ça vaudrait mieux que n’importe quoi, d’autant plus que ça vous
mènerait quand même nécessairement à ce dont il s’agit. »
psychiatres de Sainte-Anne à trouver un « p’tit fil », quel qu’il soit,
dans leur rapport de concernement avec le fou qui les mènerait
nécessairement à ce dont il s’agit, c’est-à-dire au réel de la clinique
de la folie. Il affirme par ces propos que quelle que soit notre
approche épistémique, à partir du moment où nous sommes rigoureux dans
notre travail et suivons notre fil, nous allons rencontrer
nécessairement des difficultés et des impasses semblables, imposées par
le réel de la clinique.
dans notre pratique nous rencontrons des cas pour lesquels nous sommes
en difficulté pour poser de façon sûre un diagnostic, ainsi qu’à les
classer selon le binaire classique d’opposition névrose-psychose. Pour
désigner ces inclassables de la clinique, le syntagme psychose ordinaire,
qui est « davantage une catégorie épistémique qu’objective »[1], a été
inventé par J.-A. Miller, à partir du dernier enseignement de Lacan.
C’est le travail de recherche des Sections cliniques dans les années 90
sur les psychoses qui a démontré la nécessité de distinguer cette
catégorie pragmatique. Du côté de l’IPA, les notions d’états-limites –
devenusborderline personality disorder dans le DSM -, de la psychose blanche ou froide, sont autant de tentatives pour décrire ces mêmes phénomènes cliniques.
corrélative à notre civilisation hypermoderne où l’Autre n’existe pas,
où il n’y a pas d’Autre de l’Autre. Le Nom-du-père n’étant plus le
garant d’aucun ordre, l’Autre est inconsistant, d’où la prolifération
des diverses normes. La psychose ordinaire n’est donc pas issue de la
clinique structuraliste, discontinue de la première période de
l’enseignement de Lacan, mais elle est inscrite dans la perspective de
son dernier enseignement marqué par la connexion de la jouissance et du
signifiant, par la forclusion généralisée et du réel sans loi. De ce
« questionnement le plus radical jamais formulé du fondement même de la
psychanalyse »[2] une nouvelle clinique continuiste en découle, la
clinique borroméenne, la clinique du sinthome, où « le psychotique franc
comme le normal sont des variations […] de la situation humaine, de
notre position de parlant dans l’être, de l’existence du
parlêtre. »[3]Nous sommes donc tous égaux à l’égard du réel de
l’inexistence du rapport sexuel qui puisse s’écrire, égaux devant le troumatisme
de l’impact du langage sur le corps. Tout discours est alors une
défense face au le réel du non rapport, un délire auquel on croit.
et la psychose ne contredit pas la pertinence de leur distinction et de
leur opposition selon la clinique structuraliste et ne signifie pas
qu’il y a un passage de l’une à l’autre, comme le laissent croire les
élaborations au sein de l’IPA. C’est pourquoi J.-A. Miller précise que
si le diagnostic de psychose ordinaire est posé « cela veut dire que
c’est une psychose. Et si c’est une psychose, alors elle peut être
rapportée aux catégories nosographiques classiques. »[4] La continuité
entre névrose et psychose, en guise de courbe de Gauss, est concevable
seulement dans la perspective de la forclusion généralisée, du « tout le
monde délire », où ce qui importe ce sont les inventions du sujet, avec
ou sans l’appui du prêt-à-porter du Nom-du-père, pour nouer et tenir
ensemble de manière borroméenne ou pas le R, S et I. À partir de cette
clinique borroméenne P. Skriabine a proposé une nouvelle clinique
différentielle[5] qui peut nous être utile dans notre pratique.
fil », notre orientation, dans l’abord des psychoses ordinaires qui
sont des psychoses du « type roseau » : essayer de repérer les signes
discrets de débranchement dans ces cas sans franc déclenchement parce
que « le contraste entre avant et après n’y est pas aussi marqué »[6],
de même repérer ce qui fait tenir ensemble les registres du R, S et I,
pour éviter au sujet des moments de crise et ainsi l’aider à construire
un nouage là où il est défait.
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Ordinary psychosis :
from taking on the consistency of an objective category. How do we use
signifiers? What for? With what effects? These are questions that should
never be absent from our practice, given that we are well acquainted
with the segregative effects of the signifier. “ […]
“In fact, the concept of ordinary psychosis is to be understood precisely as a quilting point – Foucault would have called it a principle of intelligibility: a concept extracted from a field ex post facto, which can then be used to order that field.” […]
“The
invention of the name ‘ordinary psychosis’ was very important: it gave
new impetus to our clinical research for a while and provided an
alternative to the ‘borderline’ impasse in psychoanalytical theory. The
fact that the word ‘psychosis’ was retained – as it is for the title of
the NLS Congress, though it is pluralized – meant that what had been
acquired in the psychoanalytic treatment of the psychoses could be
retained, while the adjective ‘ordinary’ came to tone down the reactions
that can be caused by the word ‘psychosis’.” […]
“Most
importantly, it allowed clinicians to let go of their safety net, our
entrenched belief in the objectivity of the categories of neurosis and
psychosis. It forced us to re-learn how to think starting from the phenomena rather than from the category: what is happening instead of what does it mean?
And this is what Jacques-Alain Miller, together with the executive
committee of the NLS, have set as an objective for the NLS Congress in
Dublin: discreet signs. The title of the Dublin Congress echoes
the determined orientation of the World Association of Psychoanalysis: a
resistance to reducing clinical practice to an ordering of speaking
beings under signifiers.”
“And
of course, ordinary psychosis is a signifier, i.e. a creation of
language. So its introduction had effects in our community…” […]
“Why
does Lacan renounce ontology, and Miller after him? If Lacan started
his teaching by arguing that the particular of a subject’s
identifications should be subsumed under the universal of the signifier
(when his idea was that psychical causality pertained to the imaginary
register), in the ‘later teaching’ the universalization of the signifier
is what precludes the singularity of a subject from being circumscribed
in speech.” […]
“Finally, in his 2014 presentation, Miller delivers his “declaration
of fundamental clinical equality between parlêtres”, asserting that we
are all affected by debility (imaginary), delusion (symbolic) and dupery
(real). In the de-sublimated world of our contemporary practice, our
compass is the sinthome, which will lead to what Miller calls an
“existential conclusion” for an analysis: “there is a jouissance which
does not let itself be negativised [by being]. There is a jouissance
that is not in the ontological register, which is a register of
fiction.”
In this perspective, the orientation of our analytic practice is to circumscribe [serrer] the real of the symptom, irrespective of the structure we hypothesize as correlate to the creations of language we use.” […]
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Ordinary of the tattooed mark
in 1998. Jacques-Alain Miller created it “as a direct consequence of
what we call the last teaching of Lacan which is a feedback from his
pragmatic development over the thirty years of his Seminar“[1].
As J.-L. Monnier reminds, the production of this concept took place in three phases: surprise-rare cases-ordinary psychosis[2]. In Antibes neo-triggering, neo-conversion, neo-transference
have tried to apprehend what is new into the clinical field. But in his
introduction, Jacques-Alain Miller says that he doesn’t want to connect
this elaboration to the neo-psychosis: “I don’t like at all the neo-psychosis. And I told myself: finally, what we are talking about is ordinary psychosis”[3].
So, ordinary psychosis indicates that the psychosis of the modern times
displaces the question of ‘ordinary’ normality assigned by the only
Oedipus complex.
It
is sensible that Jacques-Alain Miller encourages us to center our
diagnostic question on the existence of “a disturbance that occurred at
the inmost juncture of the subject’s sense of life” and to refer all the
little details to that central disturbance. He organizes this
disturbance according to a triple externality. It is here that I would
like to stress on the bodily externality.
The
body nowadays tends to be less ‘hold’ by the discourse. Clinical
evidence converges to the fact that “to build his own body” or to
establish a link with the Other often gets through the cutaneous mark.
Ordinary psychosis certainly inspired this tattoo fashion which acquired
a surprising importance and claims to be an answer to the question
‘what can the body be made for?’ at the very moment that the norms
forsake it. Anthropologists confirm that today the tattooed-criminal
short cut, whose tenacity was remarkable, has been put aside. Moreover,
where usually the body mark socialized the human being, nowadays the
‘ordinary’ tattoo is considered rather a personal act and an individual
choice[4].
Could
we establish a differential diagnosis of the tattoo? It is a question
of tonality, Jacques-Alain Miller says. For example, such a masculine
subject consults the psychoanalyst following the advice of his
cardiologist because of an anxiety which could heighten his mitral valve
prolapse. He is a young man who pursuits a rather successful career. He
is covered in tattoos, specifically with Tibetan death’s-heads. He
decided on his first tattoos at the exit of the adolescence when his
father died. This subject is inhabited by the death but a particular
detail gives a precise indication into the disturbance at the inmost
juncture of his sense of life. His tattoos certainly tell a story of
power and wisdom, a story which pleases him, as he says. But the
Push-to-the-tattoo to which he devotes, is qualified by him as “a
singular experience”: indeed the smell of the burned flesh mixed in that
of the ink as well as the proven pain procures him an infinite
jouissance. Here the tattoo as “a joint brace to connect with his body”[5]
has to be renewed in the infinity as the psychotic modality of the
drive imposes. Ordinary psychosis thus, but what psychosis is in
question? Because “the term of ordinary psychosis must not be a
permission to ignore the clinic”[6].
I shall say that this body is not ballasted by the object as the rhythm
of his frantic life shows as well as the occasional use of cocaine
which deletes the circadian cycle of the life. Only anxiety badly
subjectivated comes to indicate the neighborhood of the mania with the
death.
Such
other feminine subject also at the exit of the adolescence chooses the
tattoo as a mark of the link to the Other. She gets inscribed on her
back the name of her father that she had lost during her early
childhood. She had always been considered as ‘the orphan’. “The lack of
my father always pushed me towards the life during all these years”, she
says. By fixing this mark to the body in an indelible way, she tries at
the same time to fix something of the cause which directs her love
life. Here, the tonality is completely other, that is to say hysterical,
and the body obeys the constraint of the castration.
[1] Miller J-A, « Effet retour sur la psychose ordinaire », Quarto 94-95, p. 40.
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Psychose ordinaire et surmoi
Miller précise qu’en proposant le terme de psychose ordinaire, il a
moins présenté un concept ayant une définition rigide, un statut
« capitonné » du savoir, qu’un terme dont tout un chacun pouvait se
servir, « un statut démocratique du savoir de l’Autre ».[1]
Il ajoute que si ce n’est pas une catégorie de Lacan, c’est une
catégorie clinique lacanienne, dans la mesure où elle est extraite de
son dernier enseignement. Prenant appui sur la notion de sinthome, elle
présente un abord clinique de la psychose au-delà de la norme névrotique
et du concept de forclusion.
Qu’est-ce que cela
implique pour la notion de psychose elle-même ? Remarquons qu’à propos
de Joyce, Lacan pose la question, non pas de savoir s’il était
psychotique, mais s’il était fou – question à laquelle il ne donne
d’ailleurs pas de réponse. Éric Laurent part de la question
« qu’appelons-nous psychose ? » pour faire ressortir à quel point la
psychanalyse a eu un effet de « démocratisation ». Au travers du
complexe d’Œdipe, Freud a démocratisé le tragique qui donnait forme à la
civilisation victorienne, où le règne de l’interdit définissait
l’horizon idéal du discours. Les tragédies « extraordinaires » – celles
de la réalité et des grand romans épiques du XIXème siècle – en
devenaient « ordinaires ».[2]
En croyant au père, chaque névrosé vivait sa tragédie. L’ordinaire est
du côté de la névrose, l’extraordinaire du côté de la psychose, non
seulement en tant que le psychotique ne répond pas à la norme œdipienne,
mais en tant que par sa mission délirante, il sera l’exception, il fera
l’effort extraordinaire de réinstaller la norme, la loi, l’ordinaire.
De la clinique
structuraliste à la clinique borroméenne, de la croyance au Père à la
croyance au sinthome, du « ne devient pas fou qui veut » au « tout le
monde est fou », un changement s’opère. C’est moins une mise en question
du statut exceptionnel et extra-ordinaire du Nom-du-Père, qu’une mise
en question des notions d’exception et d’extra-ordinaire eux-mêmes. La
clinique du nœud borroméen est la clinique de l’arrangement singulier
que tout parlêtre doit trouver pour faire avec la jouissance de son
corps vivant. Elle va jusqu’à rendre « ordinaire », le « désordre
provoqué au joint le plus intime du sentiment de la vie ».
Que tout le monde soit fou ne veut pourtant pas dire que tout le monde soit psychotique.[3] C’est
pour cette raison que la question de la psychose ordinaire se pose. La
psychose de la clinique du sinthome est la psychose de l’époque de
l’Autre qui n’existe pas, du monde déboussolé et féminisé. Marie-Hélène
Brousse renvoie à la thèse de Lacan dans la leçon du 19 mars 1974 de son
Séminaire « Les non-dupes errent », selon laquelle le Nom-du-Père
forclos dans la contemporanéité revient dans le réel sous la forme de
« normes sociales ». « Ce qui fait norme aujourd’hui, c’est le chiffre,
la moyenne, le ratio. (…) Tel est le Nom-du-Père aujourd’hui : le
politiquement correct, le consensus, l’evidence proof de tout qui
est la seule justification du droit d’exister. L’ordre social est fondé
non sur la fonction du père qui nomme, mais sur la courbe de Gauss dont
la normalité est la médiane. (…) Lacan qualifie cet ordre social
d’« ordre de fer ». Il est plus féroce que le Nom-du-Père parce que ce
n’est pas le désir qui lui est corrélé, comme cela se produit dans le
cas de l’interdit, mais la jouissance. Quand quelqu’un vous dit « non »
le désir peut surgir, mais si c’est un nombre qui vient à la place du
non, le surmoi seul peut répondre. (…) Le nom de ce nouveau surmoi est
celui que l’on peut écrire aux dépens de l’idéal du moi. On peut parler
aujourd’hui d’un surmoi statistique. Quand nous parlons de psychose
ordinaire, il s’agit de comportement super social. Il s’agit d’une
soumission absolue, métonymique bien sûr et non métaphorique, aux usages
communs, à la banalité tels qu’ils sont définis par la médiane de la
courbe. »[4]
A l’époque actuelle
le statut du surmoi a radicalement changé. Dans la clinique de la
psychose ordinaire, on ne peut qu’être frappé par la présence massive
d’un surmoi tyrannique et persécuteur qui « prescrit », fait « norme »,
qu’il se présente sous la forme de la « moyenne » hypermoderne ou celle
plus archaïque d’une figure maternelle. En effet, le déclin du père
implique aussi qu’il a perdu sa fonction de persécuteur par excellence.
[1] Jacques-Alain Miller, Effet retour sur la psychose ordinaire, Quarto, 94-95, 41.