PIPOL4
Barcelone
11 et 12 juillet 2009
4ème Rencontre européenne du Champ freudien
Bulletin de préparation et d’informations à la Rencontre
Clinique et pragmatique de la désinsertion
en psychanalyse
Date : jeudi 9 octobre 2008
Modérateur : Judith Miller
Français
L’association Souffrances Au Travail (SAT) a tenu son second colloque ce Samedi 27 Septembre 2008 à la Bourse du Travail de Paris, devant un auditoire attentif de quelques quatre vingt personnes, sous le titre : « Désinsertion et solitudes au travail ». Le thème a été présenté en introduction par M.H. Dziomba.
Les témoignages de D. Dutheil, Secrétaire général FO de l’AP-HP, de J.M. Carré cinéaste et producteur, auteur de « J’ai (très) mal à mon travail », ainsi que de D. Ramaut, médecin du travail et auteur de « Journal d’un médecin du Travail » nous ont présenté les conséquences, souvent tragiques pour le sujet, de l’accélération et de la systématisation des processus évaluatifs individualisés dans l’environnement professionnel.
P. Coupechoux, journaliste et écrivain, auteur d’ « Un monde de fous » et sur le point de publier un livre sur la question des souffrances au travail, nous a relaté comment des organismes cognitivo-comportementalistes tels Stimulus ont mis sur pied la grande industrie du « stress » et comment ils se trouvent juge et partie du fait de la mission confiée à ses dirigeants par le ministre du travail, non sans incidence grave sur la politique des conditions de travail.
Les six vignettes cliniques présentées par les membres de SAT, courtes, articulées, ont su rendre sensible qu’en mobilisant les signifiants particuliers du sujet ou en assurant l’impossible de son réel propre comme butée et cause, le désir retrouvait son rayonnement, redevenant sa boussole. Le symptôme social que constituent les difficultés du sujet rencontrées sur son lieu de travail, relève ici aussi de la clinique du un par un. La plainte adressée exclusivement à l’Autre, n’en laisse pas moins émerger et apparaître dans son faisceau, les linéaments où la subjectivité a ses assises réelles, symboliques, et imaginaires. C’est là le message qui revient au sujet, de l’Autre, sous forme inversée.
J. Ambel, psychanalyste à Grenade, nous a aussi présenté de manière articulée l’expérience qu’il mène sur ce point au sein du personnel de la Mairie de cette ville.
Les débats impulsés par S. Dziomba ont su faire saillir des questions cliniques telle que celle de la honte. Souffrances Au Travail, maintenant membre du RIPA, poursuit le projet de l’Envers de Paris d’où elle s’origine, de favoriser le transfert de la psychanalyse dans des lieux inédits.
René FIORI
www.souffrancesautravail.org
Les témoignages de D. Dutheil, Secrétaire général FO de l’AP-HP, de J.M. Carré cinéaste et producteur, auteur de « J’ai (très) mal à mon travail », ainsi que de D. Ramaut, médecin du travail et auteur de « Journal d’un médecin du Travail » nous ont présenté les conséquences, souvent tragiques pour le sujet, de l’accélération et de la systématisation des processus évaluatifs individualisés dans l’environnement professionnel.
P. Coupechoux, journaliste et écrivain, auteur d’ « Un monde de fous » et sur le point de publier un livre sur la question des souffrances au travail, nous a relaté comment des organismes cognitivo-comportementalistes tels Stimulus ont mis sur pied la grande industrie du « stress » et comment ils se trouvent juge et partie du fait de la mission confiée à ses dirigeants par le ministre du travail, non sans incidence grave sur la politique des conditions de travail.
Les six vignettes cliniques présentées par les membres de SAT, courtes, articulées, ont su rendre sensible qu’en mobilisant les signifiants particuliers du sujet ou en assurant l’impossible de son réel propre comme butée et cause, le désir retrouvait son rayonnement, redevenant sa boussole. Le symptôme social que constituent les difficultés du sujet rencontrées sur son lieu de travail, relève ici aussi de la clinique du un par un. La plainte adressée exclusivement à l’Autre, n’en laisse pas moins émerger et apparaître dans son faisceau, les linéaments où la subjectivité a ses assises réelles, symboliques, et imaginaires. C’est là le message qui revient au sujet, de l’Autre, sous forme inversée.
J. Ambel, psychanalyste à Grenade, nous a aussi présenté de manière articulée l’expérience qu’il mène sur ce point au sein du personnel de la Mairie de cette ville.
Les débats impulsés par S. Dziomba ont su faire saillir des questions cliniques telle que celle de la honte. Souffrances Au Travail, maintenant membre du RIPA, poursuit le projet de l’Envers de Paris d’où elle s’origine, de favoriser le transfert de la psychanalyse dans des lieux inédits.
René FIORI
www.souffrancesautravail.org
Espagnol
La Asociación “Soufrances au Travail” (SAT) celebró su segundo Coloquio el sábado 27 de septiembre de 2008 en la Bolsa de Trabajo de París, ante una atenta audiencia de más de ochenta participantes, con el tema de “Desinserciones y soledades en el trabajo”. Un tema presentado e introducido por Marie-Hélène Dziomba.
Los testimonios de Daniel Dutheil, Secretario general del sindicato Fuerza Obrera, de Jean Michel Carré, cineasta, productor y autor del film “Me encuentro (muy) mal en mi trabajo”, así como el de Dorothée Ramaut, médico del trabajo y autora del “Diario de un médico del trabajo”, nos han presentado las consecuencias, a menudo trágicas para el sujeto, de la aceleración y de la sistematización de los procesos evaluativos individualizados en el ambiente profesional.
Patrick Coupechoux, periodista y escritor, autor de “Un mundo de locos” y ya a punto de publicar un libro sobre la cuestión de los sufrimientos en el trabajo, dio cuenta de cómo organismos cognitivo-conductuales como Stimulus han puesto en marcha la gran industria del “estrés” y cómo se ubican como juez y parte en el encargo oficial del Ministro de Trabajo a sus dirigentes, con incidencias evidentes y graves sobre la política de las condiciones de trabajo.
Las seis viñetas clínicas presentadas por los miembros de SAT, cortas y articuladas, han demostrado que al movilizar los significantes particulares del sujeto o bien al asegurar lo imposible del real singular como escollo y causa, el deseo reencontraba su brillo, volviendo a ser brújula. El síntoma social que constituyen las dificultades del sujeto en su puesto de trabajo, da cuenta pues de la clínica del uno por uno. La queja dirigida exclusivamente al Otro no excluye la emergencia y la aparición en sus embrollos, de los alineamientos en los que la subjetividad tiene sus apoyos reales, simbólicos e imaginarios. Es el mensaje del Otro que llega al sujeto bajo una forma invertida.
Jesús Ambel, psicoanalista en Granada, nos presentó de manera articulada la experiencia que lleva adelante en el marco del personal del Ayuntamiento de esa ciudad.
Los debates moderados por Serge Dziomba supieron destacar cuestiones clínicas relevantes como la de la vergüenza. Souffrances au Travail, ahora miembro de RIPA, da continuidad al proyecto del Envers de París, al favorecer la transferencia psicoanalítica en lugares inéditos hasta ahora.
René Fiori
www.souffrancesautravail.org
La Asociación “Soufrances au Travail” (SAT) celebró su segundo Coloquio el sábado 27 de septiembre de 2008 en la Bolsa de Trabajo de París, ante una atenta audiencia de más de ochenta participantes, con el tema de “Desinserciones y soledades en el trabajo”. Un tema presentado e introducido por Marie-Hélène Dziomba.
Los testimonios de Daniel Dutheil, Secretario general del sindicato Fuerza Obrera, de Jean Michel Carré, cineasta, productor y autor del film “Me encuentro (muy) mal en mi trabajo”, así como el de Dorothée Ramaut, médico del trabajo y autora del “Diario de un médico del trabajo”, nos han presentado las consecuencias, a menudo trágicas para el sujeto, de la aceleración y de la sistematización de los procesos evaluativos individualizados en el ambiente profesional.
Patrick Coupechoux, periodista y escritor, autor de “Un mundo de locos” y ya a punto de publicar un libro sobre la cuestión de los sufrimientos en el trabajo, dio cuenta de cómo organismos cognitivo-conductuales como Stimulus han puesto en marcha la gran industria del “estrés” y cómo se ubican como juez y parte en el encargo oficial del Ministro de Trabajo a sus dirigentes, con incidencias evidentes y graves sobre la política de las condiciones de trabajo.
Las seis viñetas clínicas presentadas por los miembros de SAT, cortas y articuladas, han demostrado que al movilizar los significantes particulares del sujeto o bien al asegurar lo imposible del real singular como escollo y causa, el deseo reencontraba su brillo, volviendo a ser brújula. El síntoma social que constituyen las dificultades del sujeto en su puesto de trabajo, da cuenta pues de la clínica del uno por uno. La queja dirigida exclusivamente al Otro no excluye la emergencia y la aparición en sus embrollos, de los alineamientos en los que la subjetividad tiene sus apoyos reales, simbólicos e imaginarios. Es el mensaje del Otro que llega al sujeto bajo una forma invertida.
Jesús Ambel, psicoanalista en Granada, nos presentó de manera articulada la experiencia que lleva adelante en el marco del personal del Ayuntamiento de esa ciudad.
Los debates moderados por Serge Dziomba supieron destacar cuestiones clínicas relevantes como la de la vergüenza. Souffrances au Travail, ahora miembro de RIPA, da continuidad al proyecto del Envers de París, al favorecer la transferencia psicoanalítica en lugares inéditos hasta ahora.
René Fiori
www.souffrancesautravail.org