PIPOL4 Barcelone 11 et 12 juillet 2009
4ème Rencontre européenne du Champ freudien
Bulletin de préparation à la rencontre
Modérateur : Judith Miller
Date : 27 mai 2008
Le CPCT- précarité organise un cycle de soirées préparatoires à PIPOL4. La première aura lieu dans les locaux de l’ECF, 1, rue Huysmans – 75006 Paris, le 20 juin 2008.
Argument :
» Ainsi que Jacques-Alain Miller l’a mis en évidence, en ce début du XXIe siècle, l’insertion ne se fait plus par l’identification, elle se fait par la jouissance. La clinique du CPCT- précarité permet de mettre en valeur ce point.
Les patients que nous recevons sont suivis par des organismes d’insertion. Leur seul filet de sécurité est le RMI, parfois depuis plusieurs années. Dans une société dominée par la culture du résultat, ils ont honte, ils sont désespérés.
Progressivement, le désengagement du lien à la parole, l’enfermement, le recours à la boisson, l’emprise écrasante du sentiment de culpabilité, de nullité, d’inutilité, l’errance, se sont installés.
Le dispositif que nous leur proposons leur permet de repérer le moment précis où la déprise du lien social a commencé. Souvent, ce repérage est fait dès la consultation.
Nous accordons une attention extrême à cette élaboration subjective du moment de la déprise. Un tel énoncé fournit, en effet, des éléments essentiels pour la suite du traitement. Ici, la déprise est subjective, au sens où c’est le dit du patient qui vient nommer et cerner le déséquilibre survenu dans les aménagements de sa jouissance. Les interventions du consultant seront orientées par ce dit. Nous faisons le pari qu’une reprise peut se produire en raccrochant le sujet à son mode de jouir.
Les trois cas cliniques de Paz Corona, Hélène Deltombe et Camilo Ramirez ouvriront une discussion le thème de recherche mené actuellement sur la clinique lacanienne de la précarité. »
Il s’agit dans ce cycle de mettre en évidence quelle clinique pratique le CPCT-Précarité auprès des précaires.
Pour les prochaines soirées, il sera fait appel tant à des collègues des institutions du RIPA et de l’Envers de Paris qu’à des travailleurs du réseau psycho – social et des professionnels du champ de la santé mentale qui s’occupent de cette question.
Ce cycle de soirées est ouvert au public le plus large possible.
Laura Sokolowsky, responsable du CPCT- précarité (Paris)
__._,_.___