Le CPCT-Chabrol invite les CPCT
« Particularités du transfert et de l’interprétation dans la pratique du CPCT » le jeudi 12 juin 2008 à 21h15, ECF, 1, rue Huysmans
Monica Marin du CPCT Bilbao
« L’événement interprétatif »
« L’événement interprétatif »
Cette intervention est le produit d’une réflexion sur ce qu’a été notre pratique au cours de cette première année d’expérience au CPCT- Bilbao par rapport à deux problématiques : Le transfert et les sorties du dispositif. D’abord nous nous demandons quel type de savoir inconscient est celui de l’ouverture suscitée a partir de la Consultation ? Nous nous posons cette question à partir des développements du dernier cours de JAM, et notamment de la différence qu’il propose entre psychanalyse solide et liquide. Nous pouvons donc mettre en tension deux perspectives de l’interprétation à partir de ces deux dimensions du savoir inconscient. L’interprétation déchiffrement, qui correspondrait à la psychanalyse solide, face à l’acte d’extraction d’un signifiant de la lalangue. L’évènement interprétation peut survenir, se produire dans le Cpct au moment de la consultation, dans le temps de la cure ou à l’instant de conclure celle-ci. Je présenterai trois exemples cliniques de chacune de ces situations. Victoria Horne Reinoso du CPCT-Paris Chabrol
« Entre deux » Une phrase épinglée lors de la consultation, et répétée à l’identique en commençant la première séance du traitement, donnera l’axe fondamental du traitement de Mme A : « Beaucoup de choses ne vont pas bien. Autour de moi les gens ne vont pas bien ». Elle met en avant une inquiétude concernant ses proches et, à la lumière de son histoire, elle perçoit qu’elle a toujours vécu en supportant les souffrances des autres, place qui détermine une position de jouissance. Cependant, un « ailleurs » de cette place l’a toujours fait tenir. Vivre « entre deux » a été une solution pour supporter le malheur. Mais quand certains éléments de l’équilibre « entre deux » sont touchés, elle ne supporte plus et elle se sent « dispersée ». C’est alors qu’elle s’adresse au CPCT. Ce cycle lui a permis d’ordonner les éléments logiques de son histoire, d’apaiser l’angoisse… , mais aussi de mesurer qu’effectivement des gens autour d’elle ne vont pas bien. Et, surtout, en ce qui la concerne elle, elle peut désormais aussi se poser cette question…
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« Entre deux » Une phrase épinglée lors de la consultation, et répétée à l’identique en commençant la première séance du traitement, donnera l’axe fondamental du traitement de Mme A : « Beaucoup de choses ne vont pas bien. Autour de moi les gens ne vont pas bien ». Elle met en avant une inquiétude concernant ses proches et, à la lumière de son histoire, elle perçoit qu’elle a toujours vécu en supportant les souffrances des autres, place qui détermine une position de jouissance. Cependant, un « ailleurs » de cette place l’a toujours fait tenir. Vivre « entre deux » a été une solution pour supporter le malheur. Mais quand certains éléments de l’équilibre « entre deux » sont touchés, elle ne supporte plus et elle se sent « dispersée ». C’est alors qu’elle s’adresse au CPCT. Ce cycle lui a permis d’ordonner les éléments logiques de son histoire, d’apaiser l’angoisse… , mais aussi de mesurer qu’effectivement des gens autour d’elle ne vont pas bien. Et, surtout, en ce qui la concerne elle, elle peut désormais aussi se poser cette question…
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