del VI congreso de la AMP
los objetos a en la experiencia analítica
21 a 25 de abril de 2008 • Marriott Plaza Hotel, Buenos Aires •
www.amp2008.com Nº 38Conversación Virtual / Virtual Conversation / Conversation Virtuelle / ConversazioneVirtual / Conversação Virtual
« la pragmática de la cura a partir del objeto a »
Los sortilegios del objeto a
Manuel Zlotnik
Sortilegio quiere decir adivinanza, éste término también me remite a “la sortija”, el conocido anillo esquivo que siempre intentábamos conseguir cuando de niños dábamos vueltas a la calesita.
¿Por qué no pensar a ese anillo como una representación del objeto a?
Un análisis es entonces una búsqueda de las sortijas del goce que van presentando los analizantes.
Ahora bien, esa búsqueda en tanto pragmática puede acomodar sus herramientas a las modificaciones que se han producido en la experiencia, como bien lo indicó Jacques-Alain Miller en Comandatuba 2004 el objeto a se encuentra en el cenit imponiendo con la tiranía del plus de gozar nuevas modalidades de lazo social, nuevas formas de desorden, el psicoanálisis no puede lamentarse por estas consecuencias en tanto ha contribuido a esta promoción del objeto a.
En los análisis actualmente no hay que hacer mucho esfuerzo por descubrir el objeto a en tanto en los tiempos que corren está al alcance de la mano.
El analista como un objeto versátil es el mejor ejemplo del semblante de objeto a, en tanto de esta manera se presta a ser usado por el plus de gozar propio de cada sujeto. El gran tema es qué encontrará de diferente el sujeto en el uso del objeto analista.
Eric Laurent en “Apuestas del Congreso 2008” nos dice que el objeto a y su autismo de goce nos conducen al partenaire-síntoma, esa es nuestra frágil y angustiante manera de vincularnos al mundo y el psicoanálisis es lo que nos puede ayudar a soportar esa fragilidad angustiante.
Quizás el gran desafío para el psicoanálisis sea promover para cada sujeto la constitución de un lazo partenaire-sinthome no tan frágil, mejor anudado.
Deux orientations pragmatiques
Sophie Marret
C. S. Pierce énonçait ainsi le principe initial de la pragmatique : « Considérer quels sont les effets pratiques que nous pensons pouvoir être produits par l’objet de notre conception. La conception de tous ces effets est la conception complète de l’objet ».1 Sans s’arrêter à une analyse précise de cet énoncé, retenons que Pierce y définit la conception de l’objet à partir de la saisie de ses effets. C’est à cela que pourraient tenir les affinités de notre clinique avec la pragmatique, considérant néanmoins l’objet a comme « le noyau élaborable de la jouissance. C’est-à-dire ce noyau qui peut parfaitement circuler avec les signifiants et le sujet du signifiant. […] Au fond, c’est la jouissance en tant que versée à la place que lui prescrit le signifiant. C’est la jouissance, si on peut dire, qui se moule dans le trou préparé à l’avance », comme le rappelait Jacques–Alain Miller dans « Pièce détachées » opposant l’objet a au « J » de la jouissance qui marque « ce qui ne se conforme pas au moule ».2 La saisie des effets, en termes signifiants, n’est concevable qu’à penser l’objet a comme semblant, point de jonction entre le Réel et le Symbolique. Elle éloigne de nous, à l’encontre de la pragmatique, tout espoir de totalisation de la chose. La jouissance reste essentiellement hors-sens, comme le rappelait encore Jacques-Alain Miller dans son dernier cours du 19-03, indiquant comment l’expérience de la passe implique de préserver l’incomplétude du récit, une incomplétude par laquelle s‘éprouve que « l’analyse devrait avoir appris [au passant] ce qui, de la jouissance, exclut le sens ».
Penser la clinique comme saisie des effets de l’objet a, conçu comme noyau élaborable de jouissance, c’est par ailleurs, hors du régime du Nom-du-Père, envisager comment faire usage de la parole comme « broderies autour du trognon du réel »,3 afin de procéder au nouage des éléments de la structure parfois défaits, afin de soutenir l’invention du sujet par laquelle il parvient à enserrer une part de la jouissance ainsi prélevée et condensée en un objet, de faire de celui-ci un semblant. Eric Laurent rappelait, dans le texte ouvrant cette conversation électronique, que Lacan, dans son dernier enseignement, « ne veut plus partir du signifiant, pour en déduire les effets de signification phalliques et le reste de jouissance (a) Il part directement de (a) pour le nouer au semblant et à la dialectique phallique ». Lacan note que « Pour en faire semblant, il faut être doué». Eric Laurent relève la signification originelle du terme de « don », « une action d’abandonner gratuitement quelque chose à quelqu’un ». Le don de l’artiste tiendrait–il à son usage du dépôt d’une part de jouissance en un semblant, au principe du sinthome ? Si l’objet a s’avère bien point nodal de l’expérience analytique, deux orientations concernant la pragmatique de la cure se dégagent néanmoins : l’une, sous le régime du Nom-du-Père, œuvrant à entrevoir le réel de l’objet à partir de ses effets signifiants et des impasses du sens, soit aussi saisir sa dimension de semblant, donnant un aperçu du hors-sens de la jouissance ; l’autre, hors régime du Nom-du-Père, visant à enserrer par le signifiant une part de la jouissance, condensée en un semblant et à voiler son au-delà.
1 In « Comment rendre nos idées claires », Revue philosophique, janvier 1879.
2 Jacques-Alain Miller, « Pièces détachées », séminaire 2004-2005.
3 Ibid.
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Graciela Lucci, Susana Tillet