L’ouvrage se propose d’explorer, à la lumière de l’enseignement de Lacan et de J-A Miller, en quoi la sublimation s’édifie sur les lieux du malheur. Plusieurs artistes enseignent ici le psychanalyste : l’œuvre d’art habille un vide en voilant de façon unique une disharmonie, un réel. L’énigme demeure derrière le point d’où l’œuvre leur parle ou fait parler la biographie.
Présentation : La découverte freudienne de l’inconscient nous fait mesurer combien la création s’enracine dans le corps et la jouissance. Indifférente ou scandaleuse, sacrée ou désacralisée, l’œuvre atteste par delà les époques qu’elle traverse, d’un certain franchissement en subvertissant la norme et l’ordre établi. Une distinction s’opère entre sublimation et escabeau, trouvaille et bricolage, inconscient et parlêtre. Pas sans le style lié à l’objet a. Parmi les artistes qui ont frayé la voie au psychanalyste, nous pouvons citer Léonard de Vinci, Michel-Ange, Holbein, Vélasquez, Magritte, Dali, Munch, Warhol, Abramovic, Duchamp et quelques autres usant des tours de passe-passe de la pulsion.
Points forts
- Sublimation / art de l’escabeau
- Pulsion partielle et objet a
- Paraître et semblant : $ ou est-ce…?