Sous la direction d’Anne Béraud
À une époque où la « transmission symbolique » est une voie de moins en moins empruntée, où le sujet contemporain, laissé à lui-même, peine à s’intégrer dans l’a priori de l’existence, dans le préétabli des discours, la psychanalyse est plus que jamais sollicitée dans sa pratique.
Dans ce désordre, pourtant, le sujet est inventif, pousse sa singularité en créant ses propres effets de style. C’est au psychanalyste d’ajuster sa clinique à l’asymétrie des modes d’existence, en laissant cette inventivité subjective présenter ses créations, ses rébellions discrètes, son agrafage unique.
En proposant le syntagme de « psychose ordinaire », Jacques-Alain Miller met en pratique le dernier enseignement de Jacques Lacan, voulant rendre compte d’un au-delà de la binarité, d’un au-delà du Nom-du-Père.
Le Pont freudien, en collaboration avec NLS-Québec, propose un dialogue indirect entre trois psychanalystes – Alexandre Stevens, Guy Briole et Dominique Holvoet – sur la question de la psychose ordinaire. Invités à Montréal pour y animer des séminaires, les trois auteurs ont ouvert plusieurs voies à la recherche clinique et théorique, en s’intéressant à l’évolution de l’enseignement de Lacan, aux rectifications de J.-A. Miller sur sa proposition de psychose ordinaire et à l’impact des signes discrets de celle-ci sur le travail de la clinique sous transfert.
LE PONT FREUDIEN
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