Conversation clinique du CPCT-Paris avec le CPCT-Marseille. Avec la participation de Hervé Castanet, Sonia Chiriaco, Serge Cottet, Lilia Mahjoub et Alexandre Stevens
• Comment la psychanalyse appliquée à la thérapeutique aborde le corps parlant, dans ses dimensions plurielles.
• Hervé Castanet, Serge Cottet, Éric Laurent, Lilia Mahjoub, Pierre Naveau et Alexandre Stevens répondent à des questions cruciales sur le corps en psychanalyse.
• Deux conférences, de Lilia Mahjoub et d’Hervé Castanet, éclairent l’effet des corps présents dans la rencontre et nous offrent des repères théorico-cliniques.
• Six cas sont exposés puis discutés dans une conversation clinique permettant une mise à ciel ouvert de la pratique des traitements courts.
Editorial
« On pourrait penser que le corps a différents statuts. Or, il se trouve que Jacques Lacan a, jusqu’au bout, maintenu que lorsqu’on parlait du corps, on parlait du corps imaginaire. Le corps a ce statut, c’est l’imaginaire, la bonne forme. Comme Lacan le dit à la fin de son enseignement, “c’est la sphère”. L’être parlant adore la bonne forme ! Ainsi, dans son nœud borroméen, quand Lacan noue ensemble les trois registres, le corps est le cercle imaginaire – au lieu d’écrire imaginaire, il indique “corps”.
Cependant, le corps a aussi des trous. C’est une sphère trouée. Ces trous sont fondamentaux pour parler de ce qui est hors corps, c’est-à-dire la jouissance phallique, la jouissance sexuelle, celle qui concerne les pulsions et qui n’est pas dans le corps mais hors corps. Il est très important de le
pointer comme tel : la jouissance phallique est hors corps, elle se situe dans le nœud à la conjonction du symbolique et du réel. Il y a des points de conjonction entre les différents
registres et cette jouissance se situe là, hors du rond du corps. »
Lilia Mahjoub
Sommaire
Ça parle du corps avec…, entretiens préparatoires
9 Lilia Mahjoub
15 Éric Laurent
23 Serge Cottet
29 Hervé Castanet
33 Pierre Naveau
37 Alexandre Stevens
Ça parle du corps, conversation clinique du CPCT-Paris avec le CPCT-Marseille
43 Ouverture, Lilia Mahjoub, présidente du CPCT-Paris
51 Arnaud a perdu les paroles¸ France Jaigu, CPCT-Paris
61 « Je suis le dictateur, le destructeur de ma vie », Pamela King, CPCT-Marseille
71 L’échappée belle, Claude Quénardel, CPCT-Paris
83 Le corps jouissant, un matérialisme lacanien, Hervé Castanet, directeur du CPCT-Marseille
91 Un « sabotage » pulsionnel, Françoise Haccoun, CPCT-Marseille
101 Une rencontre qui ne trompe pas, Aurélie Charpentier-Libert, CPCT-Paris
113 De la jouissance de la voix au désir de dire, Sylvie Goumet, CPCT-Marseille
125 Clôture, Hervé Castanet, directeur du CPCT-Marseille